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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Lahd n'entend pas assimiler Jezzine à la zone de sécurité

La population de Jezzine est décidément condamnée à subir le régime de la douche écossaise. les récentes décisions annoncées par l’«Arme du Liban-Sud» concernant l’extension à la région de Jezzine des mesures d’exception appliquées à la «zone de sécurité» avaient été interprétées comme un prélude à une assimilation de Jezzine à la bande frontalière occupée, ce qui signifierait un renforcement du contrôle israélien direct sur la localité. L’ALS, rappelle-t-on, avait annoncé il y a quelques jours que les habitants originaires de Jezzine, résidents ou non, devaient désormais obtenir une autorisation préalable pour leurs entrées et sorties, à l’instar des habitants de la «zone de sécurité». Dans une déclaration à l’AFP, le commandant de l’ALS, le général Antoine Lahd, a relativisé l’importance et la portée de cette mesure. Il a notamment réaffirmé que l’ALS est prête à se retirer de Jezzine «si l’Etat libanais et ses institutions prennent la relève et s’engagent à en interdire l’accès aux organisations armées de la résistance anti-israélienne et à empêcher que la région serve de base de départ pour des opérations dirigées contre nous». Le général Lahd a d’autre part indiqué que les nouvelles mesures réglementant l’entrée ou la sortie de Jezzine avaient été dictées par «des considérations de sécurité» et n’équivalaient pas à une assimilation de Jezzine au reste de la zone occupée par Israël. La région de Jezzine a un statut particulier depuis 1985. Placée sous la protection du Vatican pour ne pas être assimilée à une zone de guerre, un représentant du Saint-Siège y résidait, mais le Vatican n’y a plus envoyé de nouveau délégué après le décès de son dernier représentant en 1990.
La population de Jezzine est décidément condamnée à subir le régime de la douche écossaise. les récentes décisions annoncées par l’«Arme du Liban-Sud» concernant l’extension à la région de Jezzine des mesures d’exception appliquées à la «zone de sécurité» avaient été interprétées comme un prélude à une assimilation de Jezzine à la bande frontalière...