Salam : Emile Lahoud , le plus habilité à accéder à la première magistrature

Le député Tammam Salam a considéré que le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, est peut-être le candidat maronite le plus habilité à accéder à la première magistrature. Il a affirmé que l’abrogation de l’article 49 de la Constitution ou son amendement nécessite davantage de concertations. «Si nous adoptons une position à ce sujet, cela signifierait que nous avons tranché la question de la présidentielle. Or, jusqu’à ce moment, cette question n’a pas été tranchée», a-t-il dit. Dans une déclaration radiodiffusée, le député de Beyrouth a affirmé que la Syrie tient à consolider l’infrastructure politique au Liban, appelant par ailleurs les responsables libanais à tirer le maximum de profit de cette situation. Abordant le volet des prérogatives du chef de l’Etat, M. Salam a souligné que l’accord de Taëf a considéré le président de la République comme le symbole de l’Etat, ce qui a été repris par la Constitution. «Pourquoi devons-nous chercher d’autres rôles au chef de l’Etat ?», s’est interrogé M. Salam. «Je suis persuadé que le président de la République devrait être un arbitre et une instance de référence. Il est inutile de lui attribuer de nouveaux rôles sauf dans le cas où la Constitution serait amendée dans le sens d’une élection présidentielle au suffrage universel. A ce moment-là, le président de la République sera un chef exécutif », a-t-il souligné. Hommage à la troupe Par ailleurs, le ministre de la Défense, M. Mohsen Dalloul, a une nouvelle fois rendu hommage au rôle qu’a joué le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, au niveau de la réunification de la troupe. Il a également fait valoir la parfaite coordination entre le général Lahoud et lui-même au niveau de la gestion des affaires de l’armée et du ministère de la Défense. M. Dalloul a considéré que la troupe s’acquitte en toute conscience de ses devoirs dans la mesure de ses moyens. Dans une interview accordée à la revue mensuelle «Sada el-Watan», M. Dalloul a estimé que l’ordre, la sécurité et la stabilité constituent les piliers d’une économie prospère.