Ferzli : pas de mot d'ordre

Catégorique, le vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli, a affirmé hier que rien n’a été tranché pour ce qui est de la présidentielle et que tout ce qui se dit à ce propos relève de l’analyse pure et simple. «Il n’y a rien de nouveau concernant l’échéance présidentielle», a déclaré M. Ferzli aux journalistes accrédités au Parlement et qui tentaient d’en savoir plus sur les entretiens du chef du Législatif, M. Nabih Berry, mercredi, à Damas. Selon lui, le président de la Chambre s’est rendu dans la capitale syrienne «pour se concerter avec les dirigeants syriens et écouter leur point de vue concernant les développements locaux liés à la présidentielle». «Il n’y a pas de mot d’ordre. Rien que des consultations au sujet des grandes lignes de la prochaine étape, des moyens de relever les défis futurs et de l’identité de la personne qui assumera cette responsabilité au niveau de la présidence libanaise», a déclaré M. Ferzli. Il a réprouvé les propos relatifs à un «mot d’ordre» estimant qu’ils «portent atteinte aux institutions constitutionnelles libanaises, ainsi qu’au futur président» et jugeant que nul n’a intérêt à «dénigrer l’image et le rôle» du prochain élu. «Ce que nous pouvons affirmer, c’est que tout sera tranché le 23 septembre à l’ouverture du délai constitutionnel pour l’élection d’un chef de l’Etat», a-t-il dit.