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Actualités - CHRONOLOGIE

Les milieux politiques dans l'attente de la consigne présidentielle La situation se décantera après le sommet Hraoui-Assad

S’il y a mot d’ordre, ce serait bien celui de la discrétion la plus totale en attendant, justement, les consignes relatives à la présidentielle. Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, continue d’observer un mutisme absolu au sujet de ses entretiens de Damas. Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, se refuse pour sa part à la moindre indication concernant la teneur de sa conversation avec le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, alors que dans les milieux politiques, on se perd en conjectures sur la signification de ce silence. Selon ses adjoints, M. Berry n’a même pas répondu hier aux appels téléphoniques des officiels et a consacré la journée aux derniers préparatifs du neuvième congrès d’Amal qui s’ouvrira aujourd’hui. A en croire des sources ministérielles, ce silence serait brisé une fois terminé le sommet entre le président Elias Hraoui et son homologue syrien, M. Hafez el-Assad, prévu en principe pour ce mardi 22 septembre à Damas, soit 24 heures avant le début du délai constitutionnel pour l’élection d’un chef de l’Etat. En effet, selon les mêmes sources qui citent des proches du chef du Législatif, M. Berry est rentré à Beyrouth au terme de ses entretiens avec les dirigeants syriens avec la «certitude» que le choix de Damas s’est porté sur le général Lahoud. Et s’il garde le silence sur ce point, c’est par égard pour le président Hraoui qui doit en débattre la semaine prochaine avec son homologue syrien. La situation se décanterait donc après le sommet Hraoui-Assad, lequel serait suivi d’un sommet élargi qui servira d’une part à peaufiner les détails pratiques liés à l’échéance présidentielle et d’autre part à réconcilier MM. Berry et Hariri, toujours selon les mêmes sources. Une session parlementaire extraordinaire serait ouverte immédiatement après ce sommet afin que la Chambre puisse amender l’article 49 de la Constitution. C’est dans cette perspective, note-t-on de mêmes sources, que le chef du gouvernement a avancé la date de son départ pour New York où il présidera la délégation libanaise à l’Assemblée générale de l’ONU. M. Hariri était supposé prononcer le 4 octobre son discours à l’ONU. Il s’adressera finalement le 24 septembre aux délégations internationales et regagnera Beyrouth le 26 septembre. Faute de pouvoir obtenir des indications concrètes concernant l’échéance présidentielle, les responsables s’attellent à l’interprétation de signes qui peuvent leur servir de point d’appui pour étayer leurs analyses en rapport avec la présidentielle. D’où l’importance qu’on a accordée aux propos du vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli. Ce dernier a assuré en bavardant avec des journalistes que tout sera tiré au clair le 23 septembre. Dans quel sens? Quoi qu’on dise, il est encore tôt pour se prononcer sur la question, surtout que l’éventualité d’une nouvelle prorogation du mandat du président Hraoui n’a pas encore été tout à fait écartée. Le député Jihad Samad y a d’ailleurs fait allusion au terme d’un entretien avec le président Hraoui.
S’il y a mot d’ordre, ce serait bien celui de la discrétion la plus totale en attendant, justement, les consignes relatives à la présidentielle. Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, continue d’observer un mutisme absolu au sujet de ses entretiens de Damas. Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, se refuse pour sa part à la moindre indication concernant la teneur de...