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Actualités - CHRONOLOGIE

Selon le secrétaire au Trésor La crise mondiale, une menace pour les USA

Alan Greenspan n’a fait aucune allusion aux perspectives des taux d’intérêt aux Etats-Unis, mais le secrétaire américain au Trésor Robert Rubin, lui, s’est montré inquiet, affirmant que la crise financière mondiale mettait en danger les Etats-Unis et exhortant le Congrès à libérer des fonds pour les institutions de prêts internationales. «Notre leadership a été vital pendant la présente crise et il le restera. Notre bien-être économique et notre sécurité nationale sont sérieusement mis en jeu», a déclaré M. Rubin devant la commission bancaire de la Chambre des représentants. Le secrétaire au Trésor n’a fait aucune allusion directe aux taux d’intérêt, mais a souligné que les Etats-Unis souhaitaient soutenir les politiques favorables à la croissance. «Au vu du faible niveau de l’inflation, ou de sa baisse dans la plupart des régions du monde, et de la modification consécutive de l’équilibre des risques au sein de l’économie mondiale, nous coopérons avec nos partenaires du G7 pour mettre l’accent sur la mise en place de politiques allant dans le sens d’une croissance mondiale durable», a-t-il dit. Robert Rubin a mis l’accent, dans ses déclarations, sur le Japon, la deuxième puissance économique mondiale actuellement en pleine récession, et il a estimé qu’il était vital pour Tokyo de stimuler une croissance soutenue par la demande. «Le Japon a une importance cruciale pour la croissance et la stabilité financière mondiale», a-t-il dit. Un programme de financement de 18 milliards de dollars destiné au FMI a été approuvé par le Sénat, mais il est bloqué par des querelles politiques à la Chambre des représentants où les républicains sont majoritaires. Le président de la Réserve fédérale (Fed) Alan Greenspan, qui s’adressait lui aussi à cette même commission, a déclaré qu’il serait erroné de croire que contrôler les mouvement de capitaux résoudrait la crise. Les pays touchés par la crise actuelle, a-t-il estimé, doivent renforcer leurs institutions financières et leurs moyens de contrôle. «On peut espérer qu’en dépit du grave traumatisme que subissent certains pays nouvellement arrivés dans le système financier international, et peut-être à cause de cela, des améliorations seront apportées, non seulement aux marchés émergents, mais aussi à ceux qui sont depuis longtemps dans le système», a poursuivi M. Greenspan. Le président de la Fed s’est abstenu de formuler une appréciation globale de la crise ou de se prononcer sur sa durée. Il a insisté sur la faiblesse de l’économie du Japon et de son système bancaire qui, à son avis, a accentué les difficultés des autres pays d’Asie.
Alan Greenspan n’a fait aucune allusion aux perspectives des taux d’intérêt aux Etats-Unis, mais le secrétaire américain au Trésor Robert Rubin, lui, s’est montré inquiet, affirmant que la crise financière mondiale mettait en danger les Etats-Unis et exhortant le Congrès à libérer des fonds pour les institutions de prêts internationales. «Notre leadership a été...