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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Ross parle de certains progrès et de divergences persistantes (photo)

La mission Ross n’a pas réussi à décoller et l’émissaire américain au Proche-Orient se voit forcé de dresser un constat qui se veut rassurant, relevant ainsi qu’«il reste du travail à faire», sans aller jusqu’à parler d’échec. «Nous avons réalisé des progrès dans certains domaines, mais il y en a d’autres où des divergences persistent», a déclaré M. Dennis Ross, sans plus de précision, à l’issue d’un entretien qu’il venait d’avoir à Amman avec le prince héritier l’émir Hassan. Il a affirmé avoir rencontré «des deux côtés une véritable et profonde intention d’essayer de trouver les moyens de dépasser ces divergences». «Ce qui compte, c’est que la relation entre Palestiniens et Israéliens s’améliore, mais aussi que l’on voit des changements tangibles sur le terrain, fondés sur des bases solides permettant d’assurer un statut permanent. C’est à quoi nous sommes attelés actuellement», a-t-il poursuivi. Il a affirmé qu’il œuvrait en vue de «changer l’atmosphère» (tendue) dans la région», tout en émettant l’espoir que l’initiative américaine produise «des changements tangibles sur le terrain». Le département d’Etat avait annoncé mardi que M. Ross rentrait à Washington en fin de semaine, sans avoir réalisé de percée dans ses efforts pour relancer les négociations israélo-palestiniennes. M. Ross avait entamé il y a une semaine une navette entre Israël et les territoires autonomes palestiniens, dans une tentative de débloquer le processus de paix dans l’impasse depuis dix-huit mois. Un plan américain accepté par Yasser Arafat et repoussé par Israël préconise un retrait militaire israélien en 12 semaines de 13% de la Cisjordanie, couplé avec des arrangements de sécurité sous supervision américaine. Oslo à la rescousse Face au danger que représente l’enlisement actuel du processus de paix, la Norvège a été appelée à la rescousse: deux de ses diplomates ont été dépêchés dans la région, à la demande des Palestiniens et des Israéliens. L’ambassadeur Terje Roed Larsen, l’un des spécialistes norvégiens du Proche-Orient, et son épouse, Mona Jul, haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères, se sont rendus la semaine dernière dans la région. «La requête nous a été adressée à la fois par les Israéliens et les Palestiniens et résulte directement d’entretiens ayant eu lieu le mois dernier» à Oslo, a indiqué une porte-parole du ministère norvégien des A.E., Hanne Marie Kaarstad. M. Yasser Arafat, l’ancien premier ministre israélien Shimon Pérès et M. Denis Ross avaient participé le 24 août à Oslo à des cérémonies marquant le cinquième anniversaire des accords d’autonomie palestinienne. Le ministre norvégien des Affaires étrangères Knut Vollebaek maintient un contact étroit avec le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le président de l’Autorité palestinienne, a précisé la porte-parole. «M. Vollebaek s’est entretenu mardi au téléphone avec M. Netanyahu», a-t-elle ajouté. M. Roed Larsen a joué un rôle-clef dans l’élaboration des accords d’Oslo qui avaient été conclus le 20 août 1993 dans la capitale norvégienne après une série de rencontres secrètes et signés trois semaines plus tard à Washington. De sources officielles norvégiennes, l’on indique que M. Roed Larsen entend garder un profil bas lors de sa mission. Le ministère des Affaires étrangères norvégien n’a pas précisé les raisons pour lesquelles les parties avaient demandé l’aide de la Norvège. «Elles sont entrées dans une phase de contacts soutenus et nous espérons que la Norvège pourra jouer un rôle», a indiqué la porte-parole.
La mission Ross n’a pas réussi à décoller et l’émissaire américain au Proche-Orient se voit forcé de dresser un constat qui se veut rassurant, relevant ainsi qu’«il reste du travail à faire», sans aller jusqu’à parler d’échec. «Nous avons réalisé des progrès dans certains domaines, mais il y en a d’autres où des divergences persistent», a déclaré M....