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Actualités - CHRONOLOGIE

Messes en Suède, en Belgique et à Los Angeles Les manifestations commémorant l'assassinat de Béchir Gemayel se poursuivent

Les cérémonies commémorant la disparition du président Béchir Gemayel, tué dans un attentat le 14 septembre 1982, se sont poursuivies un peu partout au Liban et dans le monde, les dernières étant celles qui se sont déroulées en Suède, en Belgique et à Los Angeles. Les Libanais représentant les différents courants politiques, notamment chrétiens, se sont retrouvés nombreux à ces manifestations, souvent accompagnées de messages audiovisuels de la part de l’ancien chef de l’Etat M. Amine Gemayel et de Mme Solange Gemayel, veuve du président martyr. En Suède, c’est le régional Kataëb de Stockholm qui a organisé la cérémonie de commémoration à laquelle ont assisté, aux côtés d’une foule nombreuse, M. Pierre Amine Gemayel, les responsables Kataëb pour l’Europe, ainsi que des représentants de différentes formations politiques libanaises. La messe célébrée par le père Boulos Melhem, venu spécialement d’Angleterre pour la circonstance, a été suivie d’une cérémonie oratoire au cours de laquelle l’assistance a écouté les messages que leur ont adressés M. Amine Gemayel et Mme Solange Gemayel. Dans son message, M. Gemayel a parlé de «lutte amère qu’on doit poursuivre» et de «phase critique que traverse le Liban». «Après de nombreuses années de lutte amère, le Liban se voit confronté à une situation des plus critiques. Certains parmi nous se sont adjugé une phase de repos qui ressemblerait au repos du guerrier. La cérémonie d’aujourd’hui annonce la fin de cette illusion et de nouveau nous sommes appelés à reprendre la lutte car le Liban fait appel de nouveau à nous», a dit M. Gemayel avant de poursuivre: «Le Liban se trouve actuellement à une croisée des chemins très dangereuse. Il est confronté à des échéances locales et régionales importantes auxquelles il n’est pas du tout préparé car la situation qui y règne est factice et ne peut durer indéfiniment . Le Liban est dans l’impasse car le régime en place a montré ses limites et son incapacité à faire recouvrer au pays sa véritable indépendance et sa véritable souveraineté». A la suite de ce réquisitoire , M. Gemayel a appelé les partisans Kataëb à «être prêts à répondre, le moment venu, à l’appel de leur pays». «Nous devons être prêts pour constituer cette relève dont le Liban a besoin pour être sauvé en tant qu’entité qui refuse de disparaître», a-t-il dit aux Kataëb et aux amis du président assassiné présents à la messe de Stockholm. Le message de Solange Gemayel Pour sa part, Mme Solange Gemayel a parlé dans son message de pays «occupé par des soldats étrangers». «Le Liban, terre de liberté et pays souverain, est occupé actuellement par des soldats étrangers qui lui dictent leur volonté en politique intérieure et en politique extérieure. Notre presse est inexistante car elle est soit aliénée soit mensongère. Les nominations aux postes importants de l’Etat sont tributaires de la volonté extraterritoriale et la politique étrangère de notre pays est soumise à la volonté des autres» a notamment dit Mme Gemayel qui a tenu à rappeler à l’auditoire qu’on «ne doit pas oublier ceux qui ont été contraints à l’émigration et ceux qui sont emprisonnés». «Malgré notre souveraineté bafouée et notre liberté confisquée, nous devons toujours nous rappeler tous ceux qui ont été contraints de quitter leurs pays et tous ceux qui se sont retrouvés en prison au Liban et en dehors du Liban», a conclu Mme Gemayel. En Belgique, c’est la section des FL de Bruxelles qui s’est chargée d’organiser la cérémonie de commémoration au cours d’une messe célébrée à l’église maronite, par le père Georges Maatouk de l’Ordre des Antonins. Etaient présents à cette cérémonie M. Camille Nammour pour les Kataëb, M. Antoine Awkar, représentant M. Fadi Samaha, pour le PNL, M. Fadi Zahr, pour l’Union des jeunes du Liban, M. Robert Atallah pour les Etudiants Chrétiens, et Simon Najm, pour l’Union des médecins libanais à Bruxelles. Le père Atallah a notamment parlé du «grand vide laissé par la mort de Béchir Gemayel, un homme fidèle à ses engagements, aux prises de position courageuses, capable de grands sacrifices et rêvant d’un grand destin pour son pays». M. Carlos Kayrouz, au nom du bureau des FL à Bruxelles, a réitéré l’engagement de tous au service des principes politiques défendus par Béchir Gemayel notamment en matière de libertés individuelles et de souveraineté nationale. A Los Angeles, c’est la section Kataëb de la ville qui a organisé la cérémonie de commémoration dont le moment le plus important a été la messe solennelle célébrée par le père Abdallah Zaidan à la cathédrale N.-D. du Liban. Ont notamment assisté à la messe le consul général du Liban à Los Angeles Gebrane Soufane, le président de l’ULCM, M. Naji Neïm, et le président de la section Kataëb de la ville M. Edouard Farès. La messe a été suivie d’une cérémonie oratoire au cours de laquelle un message de Mme Solange Gemayel a été diffusé sur des écrans géants. Mme Gemayel a rappelé à l’assistance et «aux amis de Béchir» «toute l’importance que le président martyr accordait à la diaspora libanaise dont le rôle est primordial pour soutenir les Libanais de l’intérieur dans leur lutte pour l’indépendance véritable et pour la souveraineté de leur pays».
Les cérémonies commémorant la disparition du président Béchir Gemayel, tué dans un attentat le 14 septembre 1982, se sont poursuivies un peu partout au Liban et dans le monde, les dernières étant celles qui se sont déroulées en Suède, en Belgique et à Los Angeles. Les Libanais représentant les différents courants politiques, notamment chrétiens, se sont retrouvés...