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Actualités - CHRONOLOGIE

Départ aujourd'hui pour l'Egypte du chef du gouvernement La zone de libre-échange entre le Liban et Le Caire favorisera les investissements bilatéraux, affirme Hariri (photo)

A la veille de son départ aujourd’hui pour le Caire, le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a souligné qu’un accord sur la création d’une zone de libre-échange entre le Liban et l’Egypte contribuera largement à accroître le volume des investissements entre les deux pays. Dans une interview accordée à l’agence de presse «Ach-Charq el-Awsat», le chef du gouvernement s’est longuement étendu sur les relations entre le Liban et l’Egypte ainsi que sur le processus de paix. M. Hariri se rend au Caire, rappelle-t-on, en vue de la conclusion d’un accord de libre échange entre les deux pays. Il doit présider avec son homologue égyptien, M. Kamal Janzouri, les réunions du haut comité conjoint libano-égyptien durant lesquelles la dernière main sera mise au projet. «Nous allons en Egypte avec l’intention de conclure cet accord. Il est vrai qu’il existe des divergences de vues avec les techniciens mais il faut dire que la volonté de le ratifier existe. Cette même volonté existe aussi à mon avis sur le plan égyptien», a déclaré M. Hariri à «Ach-Charq el-Awsat». Le chef du gouvernement a fait remarquer que le volume des investissements entre les deux pays est disproportionné par rapport à leurs moyens. «Il est évident qu’il y a un laisser-aller des deux côtés. Il appartient toutefois aux secteurs privés égyptien et libanais de faire en sorte que les investissements dans les deux pays soient plus importants. Les deux doivent être plus actifs. Il n’en demeure pas moins que la création d’une zone de libre échange contribuera largement à accroître le volume de ces investissements». Après avoir mis l’accent sur la solidité des rapports entre le Liban et l’Egypte, M. Hariri a souligné l’importance d’une «action arabe commune, non seulement sur le plan politique, mais aussi pour améliorer les conditions de vie de nos compatriotes». «Nous faisons face aujourd’hui, au même titre que tous les pays arabes, à un grand problème qui est le chômage et qui va s’aggraver à l’avenir. Je crois que l’Egypte réalise l’ampleur de ce problème et je pense qu’une action arabe commune pourrait le régler puisqu’elle ouvrira la voie à l’investissement des fonds arabes dans les pays arabes, ce qui multipliera les opportunités de travail», selon le chef du gouvernement. Prié par ailleurs de dire si l’Etat pourra étendre son autorité jusqu’à la frontière internationale au cas où Israël se retirerait du Liban-Sud en application de la résolution 425, M. Hariri n’a pas voulu répondre: «Parce que si nous répondons, ils (les Israéliens) s’empresseront de poser une autre question: «Par quels moyens le ferez-vous?». Qu’Israël se retire et nous accomplirons notre devoir à l’égard de notre pays mais l’Etat hébreu n’a pas à nous demander ce que nous ferons après son retrait. C’est notre affaire et notre responsabilité». M. Hariri a ensuite affirmé ignorer la date de la visite du président syrien, M. Hafez el-Assad, au Liban, ainsi que celle d’un sommet élargi libano-syrien, avant d’approuver, en réponse à une question, les propos selon lesquels « la présence syrienne au Liban constitue une des bases de la stabilité intérieure». L’affaire de la presse Sur un autre plan, le chef du gouvernement a conféré avec les présidents des ordres de la presse et des rédacteurs, MM. Mohamed Baalbacki et Melhem Karam, au sujet de certaines questions relatives à la presse. De sources informées, on apprend que M. Hariri avait convoqué MM. Baalbacki et Karam pour protester contre ce qu’il a appelé «la campagne menée contre» lui par le quotidien arabophone «Al Kifah al-arabi». M. Hariri serait enclin à engager des poursuites judiciaires contre le journal, selon les mêmes sources. L’ANI a toutefois indiqué que «l’entretien a porté sur des questions se rapportant au secteur de l’information, ainsi que la nécessité d’une coordination entre les autorités et la presse, en cette période critique de l’Histoire libanaise et arabe, surtout que le Liban se prépare en vue d’une échéance (la présidentielle) qui commande la coordination de tous afin de tenir le secteur de l’information à l’abri des caprices et de l’effervescence». M. Hariri a ensuite reçu une délégation d’une société suédoise d’investissements, en présence notamment du président de la Société de promotion des investissements au Liban, M. Youssef Schoucair, et du PDG du port, M. Walid Baassiri. Plus tard, M. Schoucair a expliqué que la société en question souhaite investir au Liban et exécuter plus particulièrement des projets d’infrastructure routière, réaménager le port de Saïda et construire le palais des congrès. Il a indiqué que d’autres réunions suivront avec les responsables de cette entreprise.
A la veille de son départ aujourd’hui pour le Caire, le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a souligné qu’un accord sur la création d’une zone de libre-échange entre le Liban et l’Egypte contribuera largement à accroître le volume des investissements entre les deux pays. Dans une interview accordée à l’agence de presse «Ach-Charq el-Awsat», le chef du...