Rechercher
Rechercher

Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Du 11 au 13 septembre au palais de l'UNESCO Première réunion au Liban des conseils constitutionnels francophones Les participants vont échanger leurs expériences dans le domaine des droits de l'homme (photos)

Sur la base d’une recommandation spécifique faite par le président français, M Jacques Chirac, les présidents des Conseils constitutionnels de la famille francophone vont tenir leur congrès cette année pour la première fois au Liban, un choix qui a été décidé en fonction du «rôle historique et stratégique» de notre pays, comme l’explique la secrétaire générale de la fédération des Conseils constitutionnels français, Mme Dominique Rémy Granger. Ce congrès sera l’occasion, pour les pays participants, de mettre en commun leurs expériences respectives en matière de droits de l’homme et d’information dans le domaine de la législation constitutionnelle. Du 11 au 13 septembre, le palais de l’UNESCO accueillera, outre le président de la République libanaise, M. Elias Hraoui, le président des conseils et tribunaux constitutionnels du monde, M. Roland Dumas, plusieurs présidents et membres des Conseils et tribunaux constitutionnels de 34 pays dont la France. A cette occasion, le président du Conseil constitutionnel libanais, le juge Amine Nassar, a tenu hier une conférence de presse au siège du Conseil constitutionnel à Beyrouth, en présence des membres du Conseil, des présidents de l’Ordre des rédacteurs de presse et de l’Ordre de la presse, respectivement MM. Melhem Karam et Mohammad Baalbacki, et de la secrétaire générale de la fédération des Conseils constitutionnels francophones, Mme Dominique Rémy Granger. Droits de l’homme et liberté Au cours de la conférence, le juge Nassar a présenté les grands thèmes de «cette rencontre d’une envergure internationale sur le plan juridique et constitutionnel». Quant aux sujets traités au cours de ce congrès, ils visent principalement, a indiqué le juge Nassar, à «approfondir la culture constitutionnelle, dans le sens d’une affirmation encore plus déterminée des droits de l’homme et des libertés, ainsi que de la notion de l’Etat de droit et des principes généraux de droit». En outre, a-t-il dit, «les pays qui prendront part à ce congrès auront l’occasion de partager leurs points de vue autour de ces thèmes et de jeter les fondements d’une coopération étroite sur le plan de l’échange de l’information juridique et de la jurisprudence, et ce, par le biais de l’Internet. L’objectif de cette opération, a-t-il ajouté, est de mettre à la portée de tout le monde de telles données». Justifiant le choix du Liban pour la tenue de ce congrès, la secrétaire générale de la fédération des Conseils constitutionnels français, Mme Dominique Rémy Granger, a expliqué que ce choix a été motivé par le fait que «ce pays a vécu des épreuves similaires aux autres pays francophones»; il pourra par conséquent bénéficier de leurs expériences dans le domaine des droits de l’homme et du droit constitutionnel en général. Mme Granger a par ailleurs indiqué que la collaboration et la complémentarité juridiques entre les pays concernés devront aboutir au lancement d’un bulletin juridique qui couvrira toutes les «nouveautés» dans ce domaine, pour être ensuite échangé entre les pays concernés. Cette initiative, a expliqué Mme Granger, combinée avec la création d’un site Internet, permettra aux pays francophones «d’avoir une vision claire en matière de droits de l’homme», l’objectif ultime étant «une vision francophone globale permettant de contrecarrer la culture anglo-saxonne», a-t-elle indiqué. Prenant à son tour la parole, M. Baalbacki a estimé que l’initiative du président Chirac de transférer le congrès, qui se tenait auparavant en France, au Liban n’est pas la première du genre. Il a par ailleurs affirmé qu’il est du «devoir de la presse de se mobiliser pour couvrir cet événement historique».
Sur la base d’une recommandation spécifique faite par le président français, M Jacques Chirac, les présidents des Conseils constitutionnels de la famille francophone vont tenir leur congrès cette année pour la première fois au Liban, un choix qui a été décidé en fonction du «rôle historique et stratégique» de notre pays, comme l’explique la secrétaire générale de...