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Actualités - DISCOURS

Sfeir : l'échéance présidentielle n'est pas le seul facteur influent dans notre vie nationale (photos)

Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a, en quelque sorte, relativisé hier l’importance de l’échéance présidentielle en affirmant que celle-ci avait «un impact certain sur notre vie nationale, mais elle n’en constitue pas le seul facteur influent». Dans son homélie dominicale prononcée à Dimane, il a notamment déclaré à ce sujet: «Nous avons plus que jamais besoin des lumières du Saint-Esprit en cette période cruciale de notre vie nationale. Nombreuses sont les opinions émises au sujet de l’échéance présidentielle. Celle-ci aura certes un impact important sur notre vie nationale. Mais elle n’en constitue pas le seul facteur influent», a-t-il dit avant de poursuivre: «Nous vivons dans un régime démocratique qui, en principe, ne fait aucune différence entre les gens. Il prévoit aussi un rôle et une fonction spécifiques pour chacune des institutions. Or si celles-ci demeurent paralysées, et si le gaspillage se poursuit, si les dettes continuent à grever le budget de l’Etat et donc celui des citoyens qui s’appauvrissent de jour en jour, nous ignorons ce qui nous attend», a déclaré le cardinal Sfeir. Et de conclure: «Pour ces raisons, il incombe à tous ceux qui jouent un rôle dans le cadre de l’échéance présidentielle l’énorme responsabilité de redresser le pays . Prions donc pour que l’élection contribue à redresser le pays et non à le miner», a-t-il dit. Après la messe, le patriarche maronite a notamment reçu le bâtonnier des avocats Antoine Klimos. A sa sortie de Dimane, celui-ci a affirmé partager le point de vue du cardinal Sfeir concernant l’élection présidentielle. La nationalité libanaise aux émigrés La veille, samedi, le prélat maronite s’était entretenu avec le consul du Liban en Equateur, Sami Khoury. Ce dernier a appelé les responsables à relancer le projet d’octroi de la nationalité à tous les émigrés d’origine libanaise. Selon lui, une telle démarche encouragerait les émigrés à retourner au Liban et à y investir leurs potentiels. M. Khoury a en outre indiqué que l’actuel président de l’Equateur invitera prochainement le patriarche Sfeir à une visite officielle à Quito. Il a enfin souhaité que le gouvernement entreprenne d’ouvrir une ambassade à Quito d’autant plus que la colonie libanaise en Equateur comprendrait, selon lui, environ 80.000 membres. Mgr Sfeir a également reçu le député Fayez Ghosn avec qui il a effectué un tour d’horizon de la situation actuelle dans le pays.
Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a, en quelque sorte, relativisé hier l’importance de l’échéance présidentielle en affirmant que celle-ci avait «un impact certain sur notre vie nationale, mais elle n’en constitue pas le seul facteur influent». Dans son homélie dominicale prononcée à Dimane, il a notamment déclaré à ce sujet: «Nous avons plus que jamais besoin...