Les sites historiques de Saïda en pleine réhabilitation

Accompagnés de Mme Bahia Hariri, député de la ville et initiatrice du projet de réhabilitation des plus importants sites historiques et touristiques de la ville, du nouveau président du conseil municipal de la ville M. Hilal Kobrosli, de son vice-président M. Mahmoud Hariri, du vicaire épiscopal de Saïda et de Deir el-Kamar pour les maronites Mgr Hanna Hélou, du président de la Chambre de commerce M. Ali Chérif et du directeur du Centre culturel de Saïda M. Nizar Rawas, MM. Nicolas Fattouche et Fouad Siniora, respectivement ministre du Tourisme et ministre d’Etat aux Finances, ont effectué samedi une tournée dans la vieille ville de Saïda durant laquelle ils ont visité les principaux sites historiques en court de réhabilitation. Première station et première visite à Khan el-Franj actuellement centre de différentes manifestations culturelles. Poursuivant leur tournée dans les ruelles de l’ancienne ville MM. Fattouche et Siniora ont visité la place de la grande mosquée d’Omar, les deux hammams réputés de la ville, hammam el-cheikh et hammam el-ward. L’étape d’après a été le sérail de l’émir Fakhreddine, au sud de la ville dont la façade ouest donne sur la nouvelle corniche de la mer ainsi que de l’église Saint-Elie des maronites, actuellement en pleine réhabilitation. L’opération est délicate car le bâtiment vétuste qui date du 15e siècle, n’a plus servi depuis que l’archevêché a construit une nouvelle église en dehors de l’enceinte de l’ancienne ville vers la fin des années cinquante. C’est cette visite précisément qui explique la présence de Mgr Hélou parmi les invités de Mme Bahia Hariri qui a servi elle-même de guide à ses invités officiels tout au long de leur tournée touristique dans sa ville. C’est l’archevêque grec-orthodoxe de Saïda, Tyr, Rachaya et Marjeyoun, Mgr Elias Kfoury, qui a reçu Mme Hariri et ses invités en l’église Saint-Nicolas des grecs-orthodoxes, où s’était arrêté Saint Paul en route vers Rome. C’est la Fondation Hariri, qui a pris en charge les dépenses pour la réhabilitation de ce centre de culte chrétien à l’instar de tous les autres sites de la ville.