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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Rizk revient à la charge à propos de Jezzine

L’ancien député Edmond Rizk est revenu hier à la charge pour réclamer des autorités qu’elles assument leurs responsabilités dans la région de Jezzine, afin de «rompre son isolement et de mettre fin aux souffrances de ses habitants». Après avoir abondamment félicité le premier ministre Rafic Hariri, la France et le Comité international de la Croix-Rouge pour le rôle qu’ils ont joué dans la libération d’un certain nombre de détenus libanais dans les prisons israéliennes, et en dernier lieu de Soha Béchara, M. Rizk a estimé qu’il fallait «recourir à la même logique que celle qui a conduit à ces libérations pour régler le problème de Jezzine», qui est selon lui d’ordre «humanitaire». Il a demandé à M. Hariri d’agir, avec le concours des autres acteurs internationaux, pour charger les forces de l’ordre qui se trouvent sur place de prendre en charge la sécurité dans la région de Jezzine, afin de permettre le retrait de l’Armée du Liban-Sud (ALS), qui contrôle actuellement cette zone. Il est normal, selon lui, que «seize ans après l’invasion israélienne (de 1982) et après treize ans d’isolement, la situation à Jezzine soit normalisée». Pour M. Rizk, la libération d’une partie des détenus libanais «ôte toute légitimité» au refus de l’Etat libanais d’assumer son rôle à Jezzine «en attendant le règlement du conflit du Proche-Orient». «Sinon, a-t-il poursuivi, il aurait fallu refuser que n’importe lequel des prisonniers libanais à Khiam ou en Israël soit relâché avant leur libération à tous». «Il est donc de notre droit d’insister auprès des responsables libanais pour qu’ils agissent avec célérité et efficacité» afin de mettre un terme à la situation prévalant à Jezzine, «d’autant qu’en Israël, des dirigeants réaffirment être déterminés à se considérer comme non concernés, même indirectement, par cette région, dans la mesure où elle est située hors de la bande frontalière et n’est pas touchée par la résolution 425» du Conseil de Sécurité de l’ONU, a conclu l’ancien député.
L’ancien député Edmond Rizk est revenu hier à la charge pour réclamer des autorités qu’elles assument leurs responsabilités dans la région de Jezzine, afin de «rompre son isolement et de mettre fin aux souffrances de ses habitants». Après avoir abondamment félicité le premier ministre Rafic Hariri, la France et le Comité international de la Croix-Rouge pour le rôle...