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Actualités - CHRONOLOGIE

Le prochain sommet libano-syrien pourrait avoir lieu à Beyrouth

Le calme qui caractérise la situation politique actuelle ne doit pas tromper: il précède la phase politique en tous points mouvementée qui marquera la campagne de l’élection présidentielle. Elle s’ouvrira le 24 septembre, date à laquelle commence à courir le délai de deux mois au cours duquel doit être élu le président de la République. Elle comprendra un sommet libano-syrien élargi qui, selon des sources proches du pouvoir, pourrait se tenir non pas en Syrie, comme il est de coutume, mais au Liban. Ce serait là un des moyens de concrétiser la visite au Liban du président syrien Hafez el-Assad, annoncée voici quelques semaines par le président du Conseil, et confirmée par le chef de l’Etat syrien. Le sommet élargi en question se tiendrait, toujours selon les sources citées, dans le dernier tiers du mois de septembre, et serait précédé de concertations parlementaires axées sur l’échéance présidentielle, le profil du nouveau président et l’opportunité d’un amendement de l’article 49 de la Constitution. Cet amendement, rappelle-t-on, ouvrirait la voie à l’élection du commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, ou à une nouvelle prorogation du mandat Hraoui. En attendant, le président du Conseil s’emploie à défendre les bons rapports qu’à grand peine il est parvenu à rétablir avec le président de l’Assemblée nationale. Ainsi, son bureau d’information a publié un communiqué hier démentant catégoriquement que lui-même ou qui que ce soit de son entourage aient souhaité l’amendement de la Constitution, dans le sens d’une réduction à deux ans du mandat du président de l’Assemblée. Des «indiscrétions» publiées dans la presse en avaient fait état. Le communiqué, qui souligne que certains ont intérêt à provoquer une cassure entre la seconde et la troisième présidences, exprime également l’espoir de l’émergence d’une nouvelle mentalité politique, marquée par le respect du jeu des institutions et des lois. M. Hariri, note-t-on, est depuis hier à Fakra, où il a reçu en particulier la visite de M. Nassib Lahoud, qu’il a retenu à déjeuner, et avec lequel il a effectué un large tour d’horizon politique. La visite de M. Lahoud a attiré l’attention des observateurs, en cette période pré-présidentielle. Sur un plan plus général, les observateurs ont relevé que le quotidien syrien «Al-Saoura» a évoqué hier la perspective d’une attaque israélienne au Liban-Sud, et mis en garde Israël contre pareille aventure, retenue par le quotidien comme «une éventualité», au vu de certains mouvements militaires israéliens en direction du Sud. L’inquiétude suscitée par cette perspective n’est cependant pas partagée par le Hezbollah, qui écarte la possibilité d’une opération de grande envergure, à la veille d’une nouvelle visite de M. Dennis Ross dans la région.
Le calme qui caractérise la situation politique actuelle ne doit pas tromper: il précède la phase politique en tous points mouvementée qui marquera la campagne de l’élection présidentielle. Elle s’ouvrira le 24 septembre, date à laquelle commence à courir le délai de deux mois au cours duquel doit être élu le président de la République. Elle comprendra un sommet...