Ils nous avaient promis un show multidimensionnel et spectaculaire. Pari tenu pour l’Urban Sax-Urbi Flat, orchestré par Gilbert Artman, accompagné des orgues à feu de Michel Moglia. Soixante-quatre artistes, musiciens, choristes, danseurs ont investi hier soir les temples de Baalbeck, faisant vibrer le lieu de leurs chants insolites. Une musique sonore, sans précédent connu. Des personnages vêtus d’étranges costumes extraterrestres argentés, le visage couvert de masque en plastique transparent gonflé, apparaissent et disparaissent sous le jeu de lumière. Çà et là éclatent des nuages de son et de fumée. Et soudain, des orgues crachent du feu. Un univers visuel très spécial, onirique pour certains ou cauchemardesque pour d’autres. Musique linéaire, répétitive. Infernale? Avant-gardiste? Apocalyptique? C’est un mélange de tout cela à la fois. Le temps et l’espace sont confondus à des moments, on ne sait plus d’où vient le son. Entre les murs? Derrière les colonnes? On cherche des yeux... Les monuments de Baalbeck ont parlé... Vous avez dit bizarre? Ah, si les Romains, bâtisseurs de ces temples, pouvaient assister à ce show. Ils auraient cru que le ciel leur était tombé sur la tête. Par Toutatis!
Ils nous avaient promis un show multidimensionnel et spectaculaire. Pari tenu pour l’Urban Sax-Urbi Flat, orchestré par Gilbert Artman, accompagné des orgues à feu de Michel Moglia. Soixante-quatre artistes, musiciens, choristes, danseurs ont investi hier soir les temples de Baalbeck, faisant vibrer le lieu de leurs chants insolites. Une musique sonore, sans précédent connu. Des...
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