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Actualités - CHRONOLOGIE

Le président de la CGTL a remis au chef du gouvernement une liste des revendications syndicales Abou Rizk prévoit une ère nouvelle dans ses rapports avec Hariri (photo)

Pour sa première rencontre officielle avec le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, depuis sa réélection à la tête de la CGTL, en juillet dernier, le président de la centrale syndicale, M. Elias Abou Rizk, a affirmé que «le climat de la rencontre laisse présager l’amorce d’une nouvelle ère, celle du changement tant attendu». Il a, par ailleurs, insisté sur la disposition de la CGTL à établir avec les responsables «un dialogue positif, réel et sérieux, susceptible de mener à des résultats tangibles». Un certain froid avait, rappelle-t-on, caractérisé les relations entre les deux hommes, depuis plus de deux ans, lorsque M. Abou Rizk avait appelé à des manifestations pour protester contre «la politique de paupérisation» du gouvernement et son projet de loi sur la réorganisation du paysage audiovisuel. Le président de la centrale syndicale a affirmé que la CGTL ne souhaitait pas établir un dialogue de pure forme mais un dialogue positif, réel et sérieux et que «le chef du gouvernement semble, de son côté, disposé à amorcer le dialogue en vue d’atteindre les meilleurs résultats». La main-d’œuvre étrangère M. Abou Rizk, qui s’est rendu hier au Sérail à la tête du nouveau conseil exécutif de la CGTL, a remis à M. Hariri un mémorandum portant sur les revendications socio-économiques de la centrale syndicale. Il a mis l’accent sur la nécessité de protéger l’industrie et l’agriculture ainsi que la main-d’œuvre locale contre la concurrence étrangère. M. Abou Rizk a mis en garde contre les répercussions négatives que pourrait avoir la présence massive de la main-d’œuvre étrangère dans le pays sur l’économie nationale ainsi que sur le plan du maintien de l’ordre et de la sécurité. Il a réclamé la mise en application des lois régissant la présence des étrangers sur le territoire national ainsi que des décisions du conseil des ministres relatives à la suspension des permis de travail. M. Abou Rizk a préconisé par ailleurs l’adoption par le gouvernement, en concertation avec le Parlement, d’autres mesures susceptibles de contrôler l’entrée des ouvriers étrangers au Liban. «L’ouvrier étranger se contente d’encaisser 200 dollars par mois alors que cette somme ne peut faire vivre pendant la même période un ouvrier libanais, compte tenu de la cherté de la vie», a-t-il dit. M. Abou Rizk a réclamé par ailleurs la création du Conseil économique et social ainsi que l’approbation de l’échelle des salaires et le réajustement des salaires dans le secteur privé.
Pour sa première rencontre officielle avec le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, depuis sa réélection à la tête de la CGTL, en juillet dernier, le président de la centrale syndicale, M. Elias Abou Rizk, a affirmé que «le climat de la rencontre laisse présager l’amorce d’une nouvelle ère, celle du changement tant attendu». Il a, par ailleurs, insisté sur la...