Explosion au Planet Hollywood du Cap : revendication islamiste (photo)

Une femme a été tuée et 24 autres blessées hier par un engin explosif dans le restaurant Planet Hollywood au Cap (Afrique du Sud), selon les indications fournies par la police sud-africaine. Des témoins ont indiqué que parmi les blessés, un homme avait eu la partie inférieure des jambes arrachée. L’explosion s’est produite à 19h30 locales (17h30 GMT) dans ce restaurant de deux étages, qui était bondé au moment de la déflagration. «Beaucoup de blessés ont été touchés aux pieds, ce qui indique que la bombe a été déposée au niveau du sol», a indiqué un témoin. Le photographe Roger Sedres a indiqué qu’il se trouvait en voiture devant le restaurant lorsqu’il a entendu un bruit sourd, puis a vu de la fumée se dégager de l’entrée de l’établissement. «Les gens ont commencé à sortir en criant... puis les blessés ont commencé à être évacués», a-t-il ajouté. Une femme blessée avait les jambes très mutilées, a ajouté le photographe. Une autre femme criait: «Oh mon Dieu, dites-moi que mes jambes sont toujours là». Quelques heures après l’explosion, la police poursuivait ses recherches dans les débris pour déterminer la nature de l’engin explosif. La police tentait de vérifier si cet engin est similaire à ceux utilisés dans la guerre entre gangs ennemis qui ravage les banlieues de la ville du Cap. Des traces de sang étaient visibles sur la chaussée, aux endroits où les blessés avaient reçu les premiers soins avant d’être transférés vers les hôpitaux de la ville. Un touriste américain présent sur place s’est demandé si le restaurant n’avait pas été choisi pour cible à la suite des attaques américaines contre le Soudan et l’Afghanistan la semaine dernière. La police sud-africaine s’est refusée à commenter cette éventualité. Une personne se réclamant de l’organisation «Musulmans contre l’oppression globale» (Muslims Against Global Oppression) a revendiqué en fin de soirée la responsabilité de l’explosion qui a fait un mort et des dizaines de blessés dans le restaurant Planet Hollywood du Cap. La personne se réclamant de cette organisation a téléphoné à un reporter d’une radio locale et a annoncé que «la guerre sainte» avait débuté, sans autre précision.