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Actualités - CHRONOLOGIE

Sanctions contre des militaires israéliens à la suite d'une attaque du Hezbollah

Le chef d’état-major israélien a ordonné hier des sanctions contre ses subordonnés pour avoir laissé lundi un combattant du Hezbollah s’infiltrer dans leur avant-poste au Liban, a-t-on appris de source militaire, citée par l’AFP dans une dépêche datée de Jérusalem. Le général Shaoul Mofaz, en poste depuis le 9 juillet, a pris cette mesure disciplinaire exceptionnelle après avoir participé à la reconstitution pendant trois heures de l’incident au cours duquel un combattant du Hezbollah s’était infiltré dans l’avant-poste israélien de Sojod au Liban-Sud. Le général Mofaz a démis de ses fonctions le commandant d’un bataillon de parachutistes et interdit à deux soldats de continuer à servir en tant que combattants dans le corps des parachutistes. Le général Mofaz a d’autre part inscrit des remarques aux dossiers personnels de plusieurs hauts responsables militaires du secteur, jugés responsables d’avoir «mal préparé leurs troupes». «Cet incident isolé relève d’un grave manquement opérationnel, car il aurait fallu capturer ou tuer l’ennemi infiltré dans le poste de Sojod», a-t-il relevé. Le combattant en question, armé d’un fusil d’assaut Kalachnikov et de deux grenades, s’était infiltré dans l’avant-poste israélien de Sojod, dans le massif de l’Iqlim el-Touffah, bastion du Hezbollah. Il a réussi à s’approcher à quelques mètres de deux soldats israéliens en faction et à ouvrir le feu dans leur direction sans les atteindre, puis s’est battu au corps à corps avec un parachutiste israélien. Deux camarades de ce parachutiste venus à la rescousse ont tiré sur le combattant du Hezbollah et l’ont blessé, mais il est parvenu à s’enfuir en abandonnant son arme et son gilet pare-balles. L’avant-poste, habituellement tenu par l’ALS, était ce jour-là occupé par une unité de parachutistes israéliens. Raid dans la nuit de jeudi à vendredi Par ailleurs, le Front populaire de libération de la Palestine — commandement général (FPLP-CG) a confirmé que l’une de ses bases dans la Békaa avait été attaquée dans la nuit de jeudi à vendredi par l’aviation israélienne. Cette organisation radicale palestinienne, dont le dirigeant Ahmad Jibril réside à Damas, a indiqué dans un communiqué publié à Beyrouth que l’aviation israélienne avait tiré «un certain nombre de missiles sur une de nos bases logistiques dans la Békaa sans faire de victime». Toutefois, la police n’a pas été en mesure dans l’immédiat de confirmer le raid. Elle s’est contentée de signaler un survol de la Békaa dans la nuit de jeudi à vendredi par l’aviation israélienne et l’entrée en activité des batteries antiaériennes libanaises et syriennes pour éloigner les avions ennemis. Un peu plus tard, un porte-parole de l’armée israélienne à Jérusalem annonçait le raid, selon l’AFP. «L’objectif attaqué se trouvait dans la plaine de la Békaa libanaise. Les bombardements ont été extrêmement précis, et nos appareils ont ensuite regagné leurs bases de départ sans être inquiétés», a déclaré le porte-parole. Les Brigades de la résistance libanaise contre l’occupation israélienne (formation représentant divers partis libanais) ont par ailleurs annoncé hier deux attaques contre trois positions israéliennes à Kantara, Rachaf et Hmayed au Liban-Sud. Les Israéliens ont réagi en ratissant les secteurs à partir desquels les attaques ont été lancées, provoquant un énorme incendie près du village de Yohmor. Le feu a ravagé les oliveraies de la région.
Le chef d’état-major israélien a ordonné hier des sanctions contre ses subordonnés pour avoir laissé lundi un combattant du Hezbollah s’infiltrer dans leur avant-poste au Liban, a-t-on appris de source militaire, citée par l’AFP dans une dépêche datée de Jérusalem. Le général Shaoul Mofaz, en poste depuis le 9 juillet, a pris cette mesure disciplinaire exceptionnelle...