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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Sabeh reconnaît l'existence de failles dans l'application des lois et de la constitution

Une table ronde ayant pour thème «les médias et le changement» a été organisée par «La Voix du Liban» dans le cadre de son émission hebdomadaire du dimanche matin présentée par Wardé («Kell Ahad Wa Antom Bi Kheir»). Ont participé à cette table ronde le ministre de l’Information, Bassem el-Sabeh, le rédacteur en chef de «L’Orient-Le Jour», Issa Goraieb, et le vice-président du conseil national de l’audiovisuel, Nasser Kandil. Evoquant le problème du changement dans le contexte présent, le ministre de l’Information a reconnu l’existence de «failles» dans l’application de la Constitution et des lois en vigueur dans le pays. M. Sabeh a également admis que le comportement politique est quelque peu «déficient», soulignant qu’un «changement» est devenu nécessaire sur la scène locale. «Il n’est pas concevable que l’Etat des institutions demeure uniquement un slogan, a-t-il déclaré. Il faut que ce slogan se concrétise par le biais de la Constitution». Et d’ajouter: «Ceux qui prônent l’abolition du confessionnalisme politique sont en réalité à la tête de grands empires confessionnels». En ce qui concerne le dossier de l’audiovisuel, M. Sabeh a souligné que «le Liban est le premier pays du Moyen-Orient à avoir réussi à élaborer une loi sur l’audiovisuel». «Nous sommes passés d’une situation d’anarchie sans précédent, il y a quatre ans, à une situation nouvelle marquée par des failles au niveau de l’application de la loi», a affirmé le ministre de l’Information qui a précisé que la législation en vigueur devra être complétée à l’avenir «afin de suivre les développements technologiques». De son côté, M. Goraieb a abordé les problèmes auxquels sont confrontés les médias dans le contexte présent. «Les circonstances régionales empêchent-elles la transparence et le bon fonctionnement au niveau de l’administration publique?», s’est interrogé le rédacteur en chef de «L’Orient-Le Jour» qui a relevé la nécessité de «modifier la nature des rapports entre le dirigeant et l’opinion publique». M. Goraieb a, d’autre part, déclaré que la presse joue dans la conjoncture actuelle un rôle positif dans la mesure où elle reflète les griefs de la population. «Mais elle ne peut jouer en même temps le rôle du Parlement et de la Justice», a fait valoir M. Goraieb qui a mis l’accent sur la nécessité de redonner à l’opinion publique le rôle qu’elle jouait par le passé et qu’elle a perdu «parce que les gouvernants ne répondent plus de leurs actes auprès de l’opinion publique puisqu’ils sont sûrs d’être inamovibles». En conclusion, M. Goraieb a invité les responsables officiels à modifier leur comportement à l’égard de la presse. Pour sa part, M. Kandil a souligné que «l’idée du changement est liée à l’enracinement de la notion d’Etat, au détriment des mini-Etats». «Le changement, a ajouté M. Kandil, est tributaire de notre capacité à dépasser la logique des mini-Etats».
Une table ronde ayant pour thème «les médias et le changement» a été organisée par «La Voix du Liban» dans le cadre de son émission hebdomadaire du dimanche matin présentée par Wardé («Kell Ahad Wa Antom Bi Kheir»). Ont participé à cette table ronde le ministre de l’Information, Bassem el-Sabeh, le rédacteur en chef de «L’Orient-Le Jour», Issa Goraieb, et le...