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Actualités - CHRONOLOGIE

Le commandant de la marine israélienne accusé d'un fiasco au Liban-sud

Le fiasco qui a coûté la vie à 12 soldats d’un commando israélien lors d’un raid au Liban le 5 septembre 1997 (à Ansariyé) a été provoqué par une erreur de jugement du chef de la marine israélienne, a affirmé le père d’une des victimes au quotidien Haaretz, rapporte une dépêche AFP. Dans une interview à paraître aujourd’hui, dont des extraits ont été publiés hier, M. Moshé Rudovsky indique que l’amiral Alex Tal, commandant en chef de la marine, qui supervisait le raid depuis son bureau de l’état-major à Tel-Aviv, a ordonné la poursuite de l’opération en dépit d’indications selon lesquelles le commando avait été repéré par le Hezbollah. M. Rudovsky, qui affirme détenir ses informations «de sources extrêmement crédibles», a précisé que les 16 fusiliers marins du commando israélien avaient été découverts par les radars de la formation chiite libanaise et que celle-ci avait ensuite délibérément observé un «silence-radio» sur ses télécommunications. Ce silence suspect aurait dû alerter l’amiral Tal, mais il n’a pas interrompu le raid et un piège fatal s’est ainsi refermé sur ses hommes, a encore affirmé M. Rudovsky en exigeant le limogeage de l’officier supérieur. Selon lui, le commandant en second de la marine, l’amiral Moshé Horev, a confirmé que la poursuite du raid avait été «une erreur». Il a en outre indiqué que l’amiral Tal avait été en état de choc et dans l’incapacité d’assumer ses fonctions pendant quelques minutes après avoir appris l’ampleur du désastre. Le porte-parole de l’armée israélienne a démenti cette dernière assertion. Une enquête de l’armée israélienne avait écarté la thèse d’un espion ou d’une fuite de renseignement dans le fiasco. Selon son rapport, l’unité d’élite s’était accidentellement aventurée sur un champ de mines posées autour de la maison d’un haut responsable du Hezbollah visé par l’attaque. (AFP)
Le fiasco qui a coûté la vie à 12 soldats d’un commando israélien lors d’un raid au Liban le 5 septembre 1997 (à Ansariyé) a été provoqué par une erreur de jugement du chef de la marine israélienne, a affirmé le père d’une des victimes au quotidien Haaretz, rapporte une dépêche AFP. Dans une interview à paraître aujourd’hui, dont des extraits ont été publiés...