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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

La CGTL n'acceptera pas que ses revendications soient renvoyées aux calendes grecques

Le président de la CGTL, M. Elias Abou Rizk, a affirmé qu’il a entamé ses contacts avec les instances concernées en prélude à une action syndicale si le gouvernement ne donne pas une suite favorable aux doléances de la Confédération générale des travailleurs du Liban. M. Abou Rizk a insisté sur le fait qu’il n’acceptera pas que l’examen des revendications des ouvriers soit reporté sous le prétexte des prochaines échéances faisant allusion au renvoi par le pouvoir aux calendes grecques de l’échelle des salaires. Le président de la CGTL a tenu ces propos à l’issue de son entretien hier avec le ministre du Travail, M. Assaad Hardane, en présence d’une délégation de la centrale syndicale. M. Abou Rizk a affirmé que les licenciements collectifs sont dans la majorité des cas une conséquence de la politique suivie par le gouvernement qui accable les citoyens d’impôts et de taxes ce qui se répercute sur les affaires des industriels et les contraint à recourir à des licenciements collectifs. Il a par ailleurs mis l’accent sur la nécessité de préserver la continuité du travail des ouvriers en prenant des mesures rapides en ce sens dont l’élaboration de nouvelles législations et la réactivation de l’article 50 du Code du Travail pour garantir une immunité aux ouvriers. Il a également indiqué qu’il a évoqué avec son interlocuteur l’importance de protéger la main-d’œuvre libanaise de la concurrence étrangère et la nécessité de convoquer le comité de l’indice des prix en prévision d’un réajustement des salaires dans le secteur privé. En réponse à une question, M. Abou Rizk a affirmé que «la CGTL s’est réunifiée et elle est, dès lors, en mesure de réaliser tous ses objectifs». Il a souligné que «la centrale syndicale n’est inféodée à aucune fraction politique», ajoutant «que, de tout temps, il existe au sein de la CGTL des courants politiques connus». De son côté, M. Hardane a réaffirmé l’attachement de son département à l’unité de la centrale syndicale avant de souligner qu’un comité ad hoc a été formé au ministère du Travail pour suivre les affaires de licenciement collectif affirmant que ce comité est prêt à traiter toutes les réclamations qui lui parviennent et à coopérer avec tous les organismes syndicaux. Communiqué du PCL Signalons toujours sur le plan syndical, que le Parti communiste libanais a affirmé qu’il «poursuivra son action visant à aplanir tous les obstacles et les difficultés qui entravent la mise en place d’une unité syndicale sur base d’un programme de lutte et une structure démocratique». Dans son communiqué publié à l’issue d’une réunion de son bureau politique, le PCL a qualifié les dernières élections au sein de la CGTL «de grand et important événement dans la vie publique du pays compte tenu du rôle historique de la centrale syndicale pendant des dizaines d’années. Ces élections ont consacré la faillite de la formule syndicale fabriquée le 24 avril 1997, grâce à de multiples violations de la loi et interventions grossières», affirme le PCL.
Le président de la CGTL, M. Elias Abou Rizk, a affirmé qu’il a entamé ses contacts avec les instances concernées en prélude à une action syndicale si le gouvernement ne donne pas une suite favorable aux doléances de la Confédération générale des travailleurs du Liban. M. Abou Rizk a insisté sur le fait qu’il n’acceptera pas que l’examen des revendications des...