Actualités - INTERVIEWS
Harb ne veut pas d'un parachutage
le 11 août 1998 à 00h00
Le député Boutros Harb estime que l’échéance présidentielle «revêt cette fois-ci un caractère dangereux dans la mesure où, pour les Libanais, le maintien de la situation actuelle conduira le pays à la catastrophe». Dans une interview radiodiffusée, M. Harb a déploré l’absence de «règles» pour le dépôt d’une candidature à la présidence de la République. Résultat: les Libanais observent les circonstances régionales et internationales et «attendent un accord politique concocté dans les coulisses sur le choix du président qui sera donc parachuté», a-t-il dit. Selon le député, le prochain chef de l’Etat doit être prêt au «sacrifice, conscient du fait qu’il devra superviser un immense chantier de reconstruction, informé des problèmes politiques du pays et capable de les régler, connaissant à fond les lacunes de notre système ainsi que les problèmes socio-économiques auxquels nous sommes confrontés». M. Harb a poursuivi: «Il est temps que le peuple contribue effectivement à l’opération électorale et qu’il n’en soit pas un simple spectateur». Sur un autre plan, Boutros Harb a reçu un message de sympathie du sénateur français Gérard Larcher pour son opposition à la peine de mort infligée publiquement aux criminels. Rappelons que M. Harb avait critiqué la pendaison de deux assassins, il y a quelques mois, sur la place de Tabarja.
Le député Boutros Harb estime que l’échéance présidentielle «revêt cette fois-ci un caractère dangereux dans la mesure où, pour les Libanais, le maintien de la situation actuelle conduira le pays à la catastrophe». Dans une interview radiodiffusée, M. Harb a déploré l’absence de «règles» pour le dépôt d’une candidature à la présidence de la République....
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