Rechercher
Rechercher

Actualités - ANALYSE

Une source diplomatique exclut un prochain retrait israélien du sud et de la Békaa

Des rapports diplomatiques parvenus récemment à Beyrouth affirment qu’un retrait israélien du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest paraît exclu dans le contexte présent, tant que le gouvernement israélien de M. Benjamin Netanyahu demeurera au pouvoir. Les rapports en question soulignent sur ce plan que le Cabinet Netanyahu fonde toute sa politique au Proche-Orient, et par conséquent au Liban-Sud, sur le slogan «la sécurité contre la paix». De même source, on affirme que les propositions avancées par le premier ministre israélien et son ministre de la Défense au sujet du dossier libanais sont «en apparence positives, mais revêtent, en réalité, un aspect négatif et irréalisable en raison du fait que le Liban n’est pas en mesure de satisfaire les conditions posées par l’Etat hébreu». Un haut responsable gouvernemental a réfuté dans ce cadre les propos tenus par M. Netanyahu qui a affirmé récemment que le plan de retrait conditionnel du Liban-Sud «n’est pas mort-né». Le responsable en question a précisé à ce sujet que «les propositions avancées par le premier ministre israélien ont été rejetées non seulement par le Liban, mais également par les pays arabes et européens, ainsi que par la Chine, la Russie, le Japon et les pays non alignés». La source officielle précitée a exprimé, par ailleurs, son étonnement face aux affirmations de M. Netanyahu qui a fait état de «démarches et de contacts entrepris avec des parties libanaises pour relancer l’initiative israélienne». «La question du retrait du Liban-Sud n’est nullement discutée actuellement», a affirmé le responsable gouvernemental qui a ajouté : «Les propos tenus par M. Netanyahu s’inscrivent dans le cadre de la campagne de désinformation menée par l’Etat hébreu afin de convaincre l’opinion publique internationale du fait qu’Israël désire se retirer du Sud mais que le Liban n’est pas en mesure de donner une suite favorable à une telle proposition car la Syrie l’en empêche». Et la source ministérielle d’ajouter: «Le véritable objectif recherché par M. Netanyahu est de dissocier les deux volets libanais et syrien du processus de paix de manière à semer la discorde entre Beyrouth et Damas. Les propos tenus par M. Netanyahu mettent en relief clairement que le retrait israélien du Liban-Sud est tributaire de la reprise des pourparlers entre Israël, d’une part, le Liban et la Syrie, d’autre part. Dans ce cadre, M. Netanyahu est passé maître dans la désinformation». Le responsable gouvernemental souligne, par ailleurs, que «les propos tenus par M. Netanyahu apportent quand même quelque chose de nouveau dans la mesure où le chef du gouvernement israélien reconnaît que l’armée libanaise est en mesure de prendre en charge le maintien de la sécurité au Liban-Sud». «Il reste que M. Netanyahu désire imposer des conditions au Liban et l’entraîner sur la voie d’un amendement de la résolution 425 du Conseil de Sécurité. Le Liban rejette d’office un tel amendement car la résolution 425 est claire et doit être appliquée sans conditions préalables». La source ministérielle ajoute dans ce contexte que «les garanties de sécurité réclamées par le premier ministre israélien sont prévues dans la résolution 426 qui définit le mécanisme d’application de la 425». Et de conclure que «les opérations de résistance constituent le seul moyen susceptible d’amener l’Etat hébreu à envisager sérieusement de retirer ses troupes du Liban-Sud».
Des rapports diplomatiques parvenus récemment à Beyrouth affirment qu’un retrait israélien du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest paraît exclu dans le contexte présent, tant que le gouvernement israélien de M. Benjamin Netanyahu demeurera au pouvoir. Les rapports en question soulignent sur ce plan que le Cabinet Netanyahu fonde toute sa politique au Proche-Orient, et par...