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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Gestion des espaces naturels Coopération entre le conseil régional du Languedoc-Roussillon et le ministère de l'environnement

Le ministère de l’Environnement a organisé hier une conférence ayant pour thème «la participation des associations civiles libanaises à un stage de formation relatif à la gestion des espaces naturels et à l’éducation à l’environnement en France». Ce stage, qui s’est tenu du 16 au 25 juin, s’inscrit dans le cadre de la coopération entre l’Agence méditerranéenne de l’environnement (AME), le conseil régional de Languedoc-Roussillon et le ministère de l’Environnement libanais. L’opération mènera à un jumelage entre les réserves naturelles libanaises et des parcs nationaux français. Ont assisté à la conférence, des responsables du ministère de l’Environnement, notamment, le ministre Akram Chéhayeb; le directeur général du ministère, Elias Moutli; le directeur du projet des réserves naturelles, Fayçal Abu Ezzedin; la responsable du département de la protection de la nature, des vallées côtières et des zones humides, Sawsane Mehdi; le responsable du projet Capacity 21, Mounir Abou Ghanem, ainsi que des directeurs d’associations civiles ayant participé au stage de formation tels que Hassan Souheil, coordinateur des stages entre le Liban et la France; Adel Serhal, président du Rassemblement pour la protection de l’environnement et gestionnaire de la réserve naturelle des cèdres du Chouf; Malek Ghandour, secrétaire général du Rassemblement libanais pour la protection de l’environnement. Nécessité de la coopération internationale Dans son intervention, M. Chéhayeb a souligné «la nécessité de la coopération internationale en matière d’environnement. C’est pour cette raison que nous entamons des projets entre la Liban et la France». «Il faut également, a-t-il poursuivi, que le secteur public et les associations civiles travaillent conjointement, notamment sur le plan de l’éducation à l’environnement, de la gestion des réserves naturelles et de la lutte contre les incendies». Et de déclarer qu’il «est important de profiter des expériences d’autres pays dans ce domaine tout en respectant les spécificités de notre pays». «Nous souhaitons élaborer un programme de travail conjoint entre les diverses associations civiles écologiques qui aident le ministère de l’Environnement dans ses projets, notamment dans le domaine de gestion des réserves naturelles», a-t-il dit. Et d’indiquer que, «dans un avenir proche, un projet de jumelage entre le Liban et la région de Languedoc-Roussillon sera signé». Quant à M. Ghandour, il a présenté le programme du Rassemblement libanais pour la protection de l’environnement. «Notre association a déjà participé à la conférence préparatoire du deuxième Sommet de la terre de Rio (Brésil) en 1996, au séminaire de l’environnement à Tunis (Tunisie) en 1997 et maintenant nous voilà rentrés d’un stage de formation en Languedoc-Roussillon», a-t-il dit. «Cette session de formation, organisée sous le patronage du ministre de l’Environnement et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a été possible grâce aux efforts déployés par le coordinateur du stage entre la France et le Liban Hassan Souheil», a-t-il ajouté. M. Abu Ezzedin, qui a qualifié le stage de formation de «réussi», a noté qu’il «a été agréablement surpris par l’attitude appliquée des quinze stagiaires qui ont visité six sites naturels français». Un plan général en septembre M. Abou Ghanem a, pour sa part, invité «toutes les associations écologiques à rejoindre le Rassemblement libanais pour la protection de l’environnement», indiquant qu’en «septembre prochain, un plan d’action général pour préserver la nature sera élaboré». Notons que le projet Capacité 21, dirigé par M. Abou Ghanem, dépend du ministère de l’Environnement et est financé par le PNUD. Il a été lancé en 1997 pour assurer l’entraînement technique des membres des associations civiles, sensibiliser l’opinion publique aux problèmes écologiques, mettre en place un agenda commun entre les autorités et les municipalités et suivre le développement des lois relatives à l’environnement. Quant à M. Souheil, il a indiqué que, «grâce aux contacts effectués avec le conseil régional de Languedoc-Roussillon et l’Agence méditerranéenne de l’environnement, un projet de coopération est actuellement en cours de négociation entre la France et le Liban». «Ce projet devra voir le jour dans les mois à venir», a-t-il dit. M. Serhal a pour sa part souligné que «le Rassemblement a pour but de regrouper toutes les associations écologiques civiles afin de mettre en commun des données et gérer les espaces naturels, qui préservent la biodiversité, la nature et le patrimoine». Rappelant que trois réserves naturelles ont été créées (les cèdres du Chouf, l’île des palmiers à Tripoli et la forêt d’Ehden), il a indiqué que «des projets en ce sens sont actuellement en cours d’étude, tels que la réserve de la plage sablonneuse de Tyr et le marécage d’Ammik». Il a souligné l’importance «du tourisme écologique qui peut aider le financement des réserves naturelles». Un protocole de coopération sera signé avec la France Mlle Mehdi a, pour sa part, déclaré qu’un «rapport détaillé relatif au stage de formation sera prochainement rendu public». Elle a souligné qu’un «protocole de coopération entre le Liban et la France sera signé». Evoquant sa participation au stage, elle a noté «avoir appris à évaluer l’impact de l’environnement sur le milieu socio-économique». Elle a ensuite présenté un résumé des stages de formation. Un résumé des activités des quinze Libanais ayant participé au stage a été distribué à la presse. Pour le stage de formation, l’AME n’a pas été choisie de manière arbitraire: cette agence est spécialiste de la gestion des espaces naturels, l’éducation à l’environnement et le reboisement. Les quinze participants, qui ont visité six espaces naturels au sud de la France, appartenaient à plusieurs associations civiles (dont certaines s’occupent de la gestion des réserves naturelles), au ministère de l’environnement et au PNUD. Le programme de coopération entre la France et le Liban sera divisé en plusieurs volets: l L’élaboration d’un projet de jumelage entre les réserves naturelles françaises et libanaises. Deux projets sont en cours de négociation, le jumelage entre les cèdres du Chouf et le Parc des Cévennes ainsi que le jumelage de la réserve de Bagnas avec l’île des palmiers. Afin de superviser ces projets, un groupe de travail sera mis en place. Il sera formé de représentants du ministère de l’Environnement, du PNUD, de l’ambassade de France au Liban et du Rassemblement libanais pour la protection de l’environnement. l La création d’une banque de données sur internet entre la France, le Liban et le Canada. l L’éducation à l’environnement: développer les moyens d’éducation ,aider les centres écologiques libanais et former les enseignants des écoles publiques. l La formation: transfert de connaissances, lutte contre les incendies de forêts et formation de gestionnaires des espaces naturels. l La planification: effectuer des recherches, élaborer des stratégies écologiques et développer la notion socio-économique dans le travail des associations.
Le ministère de l’Environnement a organisé hier une conférence ayant pour thème «la participation des associations civiles libanaises à un stage de formation relatif à la gestion des espaces naturels et à l’éducation à l’environnement en France». Ce stage, qui s’est tenu du 16 au 25 juin, s’inscrit dans le cadre de la coopération entre l’Agence...