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Actualités - CHRONOLOGIE

Le président de l'Assemblée Générale de l'ONU reçu par les trois présidents et par Boueiz Oudovenko impressionné par la rapidité de la reconstruction L'Ukraine souhaite participer à la FINUL à la place de la Norvège (photos)

Le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’Ukrainien Hennadi Oudovenko, a déclaré que la tâche de l’ONU est d’obtenir le retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud et de faire appliquer «sans condition» la résolution 425. En visite à Beyrouth depuis lundi soir, M. Oudovenko a été reçu hier par les présidents Elias Hraoui, Nabih Berry et Rafic Hariri, et par le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz. Après son entretien avec le chef de la diplomatie, le responsable onusien a déclaré que son pays souhaitait remplacer le contingent norvégien de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban-Sud (FINUL). Cette proposition a été favorablement accueillie par M. Boueiz. M. Oudovenko a précisé que son entrevue avec M. Hraoui a porté sur l’action de l’ONU au Liban. «Les bureaux des Nations Unies présents au Liban, ainsi que les contingents de la FINUL, contribuent à la reconstruction du pays», a-t-il dit. Selon lui, M. Hraoui «a souligné l’importance de la présence de l’ONU au Liban et a exprimé son insatisfaction quant à l’approche de la résolution 425 adoptée par le Conseil de Sécurité et stipulant un retrait israélien inconditionnel du Liban-Sud. J’ai pour ma part informé le chef de l’Etat de la décision du Conseil de Sécurité de reconduire pour six mois le mandat de la force intérimaire». M. Ouvodenko s’est ensuite rendu chez le président Hariri avec qui il a procédé à un tour d’horizon des derniers développements dans la région et des relations bilatérales. «Après la visite au Liban le mois dernier du secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, j’ai voulu me rendre compte en personne de ce qui se passe dans le pays, a-t-il déclaré. Et j’ai constaté que d’importants changements se sont produits après la guerre. Je voudrais signaler que l’ONU joue un rôle essentiel au Liban à travers les dix organisations présentes sur le terrain». Il a par ailleurs remercié le gouvernement libanais pour avoir offert un siège régional permanent à l’ESCWA. «La présence de toutes ces organisations est un indice positif sur l’évolution de la situation, a déclaré le responsable onusien. Lors de ma tournée dans la capitale, j’ai été impressionné par la rapidité de la reconstruction. C’est important non seulement pour le Liban, mais aussi pour le monde entier». Au palais Bustros, M. Oudovenko s’est réuni pendant 90 minutes avec le ministre Boueiz. Le secrétaire général du ministère des A.E., M. Zafer el-Hassan, le directeur des organisations internationales, M. Walid Nasr, et l’attaché diplomatique, M. Sami Nmeir, ont participé aux entretiens. M. Oudovenko était entouré du chargé d’affaires ukrainien à Beyrouth, M. Sergueï Kamichev, de son chef de cabinet, M. Ihor Khratchenko, et de son porte-parole, M. Alexandre Toukanche. «Je tiens à réaffirmer la solidité des liens entre le Liban et l’ONU qui joue un rôle très important au Liban, a déclaré M. Oudovenko. Ce rôle s’est traduit par le retour du siège de l’ESCWA à Beyrouth, une ville qui se transforme de plus en plus en centre régional et qui contribue avec efficacité à trouver des solutions à des questions importantes (...). J’ai été très impressionné par ce que j’ai vu au Liban. Cela m’a rappelé la situation en Ukraine après la guerre et à Sarajevo l’année dernière». Interrogé sur le sort de la 425, M. Oudovenko a répondu: «La 425, ainsi que toutes les résolutions qui y sont liées, stipulent le retrait inconditionnel des troupes israéliennes du Liban-Sud. La tâche du secrétaire général de l’ONU est de mettre en œuvre toutes ces résolutions. De son côté, l’Assemblée générale examine les rapports élaborés par le secrétaire général et par le Conseil de Sécurité. La principale mission est de faire appliquer les résolutions de l’ONU sans condition». M. Oudovenko a déclaré que son pays souhaitait remplacer le contingent norvégien de la FINUL. «Nous avons exprimé notre volonté de faire partie de la FINUL, a-t-il dit. C’est une question complexe et le soutien du Liban est important. Cette proposition est actuellement examinée par le secrétaire général». M. Boueiz a, pour sa part, indiqué que le Liban ne voyait pas d’inconvénients à ce que l’Ukraine fasse partie de la FINUL. «Au contraire, a-t-il dit. Nous appuyons l’idée que le contingent norvégien soit remplacé par des unités ukrainiennes. Vous savez qu’il y a en Norvège un problème interne: le nombre de volontaires à vouloir rejoindre les rangs de l’armée diminue et c’est pour cela que le pays veut retirer son contingent déployé au Sud». Le ministre a précisé que l’entretien avec M. Oudovenko a porté sur le rôle que le Liban attend des Nations Unies. «L’ONU doit être une autorité de référence juste et équitable, a-t-il dit. Elle doit protéger l’indépendance et l’intégrité des Etats, notamment ceux qui sont petits(...). Nous avons aussi mis l’accent sur l’importance de la présence de la FINUL au Liban. Il est vrai que ces forces ne peuvent pas trouver une solution radicale permettant d’obtenir le retrait israélien immédiat conformément aux dispositions de la résolution 425. Mais au moins, la présence de la FINUL constitue une garantie morale et légale pour le droit du Liban à récupérer ses territoires occupés. De plus, les forces de l’ONU apportent une aide sécuritaire et sociale aux habitants des régions où elles sont déployées». M. Boueiz a en outre réaffirmé l’attachement du Liban au renouvellement automatique du mandat de la FINUL et son refus de modifier la nature de la mission des Casques bleus.
Le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’Ukrainien Hennadi Oudovenko, a déclaré que la tâche de l’ONU est d’obtenir le retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud et de faire appliquer «sans condition» la résolution 425. En visite à Beyrouth depuis lundi soir, M. Oudovenko a été reçu hier par les présidents Elias Hraoui, Nabih Berry et Rafic...