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Actualités - DISCOURS

Il a donné samedi un déjeuner en l'honneur des officiers de la garde présidentielle Hraoui : si l'armée avait été chargée du maintien de la sécurité en 1975, tout serait rentré dans l'ordre (photo)

Le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, a rendu un vibrant hommage à l’armée, saluant son unité et sa discipline et estimant que, s’il y avait eu au début des événements, en 1975, un commandement politique qui aurait donné à l’armée l’ordre de maintenir la sécurité, la guerre n’aurait pas eu lieu. M. Hraoui a tenu ces propos samedi au cours du déjeuner qu’il a offert avec son épouse en l’honneur des officiers de la garde présidentielle, des employés et des journalistes accrédités auprès de la présidence de la République. Le chef de l’Etat a souligné qu’avant d’accéder à la présidence de la République, il «rêvait d’une armée unifiée». Il s’est félicité de ce qu’il n’y ait plus d’immixtion politique dans les affaires de la Grande Muette. Selon lui, ce sont les interventions politiques qui avaient provoqué la division de l’armée. «Je le dis franchement, si au début des événements de 1975, il y avait eu un commandement politique pour donner à l’armée l’ordre de maintenir la sécurité, tout serait rentré dans l’ordre, j’en suis persuadé: les milices n’auraient pas existé et le pays n’aurait pas été détruit, mais le commandement politique n’était pas unifié à l’époque et chacun agissait à sa guise», a poursuivi le président Hraoui. Le chef de l’Etat qui a insisté sur l’importance de l’unité des forces de l’ordre, a mis l’accent sur l’utilité du service du drapeau pour l’intégration et la cohésion nationales. Il a affirmé dans le même ordre d’idées qu’il a voulu que la garde présidentielle soit «nationale et non pas confessionnelle», avant d’indiquer qu’il aurait aimé que le «reste des commandements politiques» l’imite sur ce plan. Le chef de l’Etat a ensuite exprimé ses regrets quant à l’insuffisance des équipements dont les forces régulières doivent être dotées «non pas pour déclarer la guerre mais pour avoir la capacité d’accomplir leur tâche lorsqu’on leur confie une mission». Il a exprimé l’espoir que l’armée puisse libérer les parties occupées du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest, affirmant souhaiter que cette mission incombe aux seules forces régulières. Auparavant, le commandant de la garde présidentielle, le brigadier Michel Harrouk, avait prononcé une allocution dans laquelle il avait rendu un vibrant hommage au chef de l’Etat. Le brigadier a salué le soutien que le président Hraoui a apporté à l’armée, estimant que le chef de l’Etat «représente un exemple à suivre pour interdire les interventions dans les affaires internes» des forces régulières et «tenir l’armée à l’abri des intérêts politiques».
Le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, a rendu un vibrant hommage à l’armée, saluant son unité et sa discipline et estimant que, s’il y avait eu au début des événements, en 1975, un commandement politique qui aurait donné à l’armée l’ordre de maintenir la sécurité, la guerre n’aurait pas eu lieu. M. Hraoui a tenu ces propos samedi au cours du déjeuner qu’il a...