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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Khreiss et A.H. Khalil accusent Hariri de vouloir court-circuiter le rôle de la Chambre

MM. Ali Khreiss et Ali Hassan Khalil, tous deux proches du mouvement Amal, ont accusé le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, de vouloir court-circuiter le rôle de la Chambre. Dans son intervention lors d’un meeting organisé par le bureau des syndicats et des professions libérales relevant d’Amal, M. Khalil a réprouvé les propos de M. Hariri sur ce que devrait être le prochain régime, estimant que si le chef du gouvernement «a dit ne pas vouloir assumer la présidence du Conseil sous le prochain régime, c’est pour améliorer ses conditions» en tant qu’électeur, à l’approche de l’échéance présidentielle. Le député a affirmé redouter qu’en tenant ce genre de propos, le chef du gouvernement ne «cherche à impliquer la présidence de la République dans les pressions qu’il souhaite exercer sur la Chambre», à l’approche de l’échéance présidentielle, mais sans plus de précisions. M. Khalil s’est dit persuadé qu’un nouveau président de la République sera élu, écartant la thèse d’une nouvelle prorogation du mandat du chef de l’Etat. Lors d’une cérémonie organisée à Deir Kanoune el-Nahr, M. Ali Khreiss a accusé M. Hariri, sans le nommer, d’avoir lancé le débat autour des caractéristiques du prochain régime, pour «exercer une sorte de chantage et contourner le rôle de la Chambre», qui devra élire en automne un nouveau président de la République. Son collègue Abdel Latif Kabbara, proche du chef du gouvernement, a pour sa part dénoncé «les surenchères politiques» et les «accusations lancées contre le régime actuel, comme si les différents aspects du sous-développement de notre système ne représentent pas un point commun à tous les régimes depuis l’indépendance». Il a reproché à des «pôles politiques qui ont été au pouvoir de prendre part à la campagne de dénigrement (menée contre le Pouvoir) et de réclamer aujourd’hui ce qu’ils n’ont pas été en mesure de réaliser lorsqu’ils occupaient des postes de responsabilité».
MM. Ali Khreiss et Ali Hassan Khalil, tous deux proches du mouvement Amal, ont accusé le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, de vouloir court-circuiter le rôle de la Chambre. Dans son intervention lors d’un meeting organisé par le bureau des syndicats et des professions libérales relevant d’Amal, M. Khalil a réprouvé les propos de M. Hariri sur ce que devrait être le...