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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Réagissant à l'affirmation selon laquelle la troïka est morte Hoss : Berry ne fait que confirmer ce qu'il tente de nier

L’ancien chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a estimé que les tiraillements actuels entre les trois présidents ne sont pas suffisants pour dire que la troïka n’existe plus. M. Hoss réagissait à la réponse du président de la Chambre, M. Nabih Berry, au communiqué du Groupe national parlementaire (GNP) qui critiquait les pratiques de la troïka. Dans une conférence de presse organisée jeudi au Parlement, M. Berry a reproché au GNP de ne pas définir les responsabilités dans les déboires de la Deuxième République. «Le GNP a recours à la généralisation et à l’improvisation afin d’éviter de faire front aux véritables responsables. J’ai clairement annoncé depuis un an et demi la mort définitive de la troïka», avait-t-il dit. Le serpent à trois têtes M. Hoss a pour sa part estimé que, «dans sa réponse, le président Berry ne fait que confirmer ce qu’il tentait de nier». «Lorsqu’il dit qu’il avait annoncé la mort de la troïka avant la fin de l’année dernière, cela veut dire que cette hérésie existait pendant toutes les années précédentes. Et le communiqué du GNP se réfère à toute la période passée et non pas seulement à l’année qui s’est écoulée», a déclaré M. Hoss. «De toute façon, les affirmations selon lesquelles la troïka n’existe plus ne sont pas précises, a ajouté l’ancien chef du gouvernement. Preuve en est que le président de la République a récemment décrit le pouvoir comme étant un serpent à trois têtes. Et dans une allocution prononcée à l’occasion du quarantième du décès de Adel Osseirane, il a dit que le pouvoir à trois têtes n’est pas efficace et a proposé la mise en place d’un régime présidentiel. Par ailleurs, le chef du gouvernement a plaidé en faveur d’une nouvelle mentalité dans le prochain cabinet et le président de la Chambre s’est senti visé et s’est vu obligé de répondre». M. Hoss a encore dit que les tiraillements actuels entre les trois pôles du pouvoir ne sont pas suffisants pour affirmer que la troïka n’existe plus. «Nous nous plaignons non seulement de l’accord entre les piliers de la troïka, mais aussi de leur désaccord», a-t-il indiqué.
L’ancien chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a estimé que les tiraillements actuels entre les trois présidents ne sont pas suffisants pour dire que la troïka n’existe plus. M. Hoss réagissait à la réponse du président de la Chambre, M. Nabih Berry, au communiqué du Groupe national parlementaire (GNP) qui critiquait les pratiques de la troïka. Dans une conférence de...