L’affaire Debbas aurait-elle été étouffée? Malgré les bruits qui courent à ce sujet, une source judiciaire affirme le contraire et explique qu’ «à ce stade de l’enquête, la justice seule n’est pas en mesure de trancher». Et pour cause: la multitude de rapports médicaux contradictoires ne permet pas de savoir jusqu’à présent si la petite Nathalie, décédée le 6 novembre 97 au collège Notre-Dame de Jamhour, a été oui ou non victime de sévices sexuels. Comment expliquer alors la déclaration du ministre de la Justice, M. Bahige Tabbarah, qui affirmait mercredi dernier à la presse: «L’enquête est dans sa phase finale»? La source répond: «Tous les échantillons médicaux et toutes les analyses effectuées jusqu’à présent seront expédiés à l’étranger pour être examinés par les plus hautes autorités de la médecine légale. Nous serons alors en mesure de confirmer la présence ou au contraire l’absence de sévices sexuels». L’enquête se heurterait donc aux nombreuses contradictions au niveau des faits médicaux, et la source susmentionnée ne cache pas son désappointement à cet égard. En tout état de cause, la vérité sur l’affaire Debbas serait finalement tributaire des résultats du dernier examen médical que la justice compte requérir dans un proche avenir.
L’affaire Debbas aurait-elle été étouffée? Malgré les bruits qui courent à ce sujet, une source judiciaire affirme le contraire et explique qu’ «à ce stade de l’enquête, la justice seule n’est pas en mesure de trancher». Et pour cause: la multitude de rapports médicaux contradictoires ne permet pas de savoir jusqu’à présent si la petite Nathalie, décédée le 6...
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