Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le RDCL tire la sonnette d'alarme au sujet de la situation économique

«La situation économique et financière actuelle est extrêmement délicate et nécessite l’adoption de mesures courageuses de la part de tous les secteurs qui doivent se solidariser en vue de consolider les constantes fondamentales sans laisser le politique l’emporter sur l’économique». C’est ce qu’a estimé le conseil d’administration du Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise libanais (RDCL) dans un communiqué publié au terme d’une réunion tenue hier et qui a pris la forme d’un véritable cri d’alarme. Dans ce qui peut être considéré comme des propositions de solutions, le RDCL a cité onze «constantes fondamentales». Il a ainsi insisté sur la nécessité d’«oeuvrer pour mettre un terme aux dépenses non indispensables et procéder à une évaluation globale et rapide (audit) de toutes les dépenses de l’Etat et du secteur public en vue de définir les moyens de les réduire». «Car il ne s’agit pas d’augmenter les taxes et les impôts mais d’assurer une meilleure perception et d’oeuvrer en vue de réduire progressivement le déficit budgétaire», a poursuivi le conseil d’administration du RDCL. Réitérant son «refus de l’imposition d’une taxe de 1% sur le chiffre d’affaires» (turnover tax), le RDCL s’est également déclaré pour «l’amorce d’une réforme administrative en vue d’accroître l’efficacité et la productivité de l’administration par le biais de programmes de modernisation , de réhabilitation et de formation et ce, parallèlement à une réduction progressive des effectifs des fonctionnaires dans le cadre d’un programme clair qui préserverait les droits de tous». Le RDCL a également proposé «l’amélioration des moyens mis à la disposition des municipalités pour percevoir leurs dus» et «la perception complète des factures d’électricité, d’eau et de téléphone de manière à permettre à ces offices d’équilibrer leurs budgets». Il s’est déclaré pour «la réforme du système de sécurité sociale qui doit être modernisé pour devenir en mesure de répondre à ses objectifs de protection sociale et de financer certains projets d’investissements», «le remplacement du système d’indemnités de fin de service par le système d’assurance vieillesse», «la participation du secteur privé dans certaines administrations publiques ou mixtes comme l’Electricité, l’Eau, le Téléphone, la Middle East Airlines, la Régie, les Postes, le Port et l’Aéroport» et «la création par l’Etat d’organismes de contrôle efficaces pour la protection du consommateur et le contrôle des prix et de la qualité». Après s’être prononcé pour «l’organisation d’un séminaire global réservé au secteur de la santé et destiné à redresser la situation du secteur hospitalier», le RDCL a réclamé «l’aide de l’Etat aux petites et moyennes entreprises» et «un appui plus important de l’Etat au secteur agricole».
«La situation économique et financière actuelle est extrêmement délicate et nécessite l’adoption de mesures courageuses de la part de tous les secteurs qui doivent se solidariser en vue de consolider les constantes fondamentales sans laisser le politique l’emporter sur l’économique». C’est ce qu’a estimé le conseil d’administration du Rassemblement des dirigeants...