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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Au cours d'une tournée d'inspection au Kesrouan Harajli : les crédits nous font cruellement défaut (photo)

Le problème est récurrent: de nombreux projets en gestation restent tributaires de crédits qui manquent cruellement au gouvernement. Les travaux demeurent de ce fait en suspens en attendant les fonds qui tardent de plus en plus à venir. C’est essentiellement ce qu’on retient de la tournée effectuée samedi par le ministre des Travaux publics, M. Ali Harajli, dans le Kesrouan. Plus grave encore dans cette affaire, est le laxisme dont fait preuve le bureau de la présidence de l’Assemblée nationale chargé notamment de transmettre au pouvoir exécutif les questions écrites des parlementaires. Exemple: M. Camille Ziadé, député du Kesrouan, adresse une question écrite au gouvernement concernant la réfection de la route de Kfour-Yahchouch. Or il faut deux mois, et de l’aveu même du ministre Harajli, pour que celui-ci prenne connaissance des doléances du député... et cela à travers la presse! Le ministre des TP, qui était accompagné dans sa tournée des députés du Kesrouan, a indiqué que les travaux entrepris sur le tronçon de Kfour-Yahchouch avaient été retardés par des problèmes «relatifs aux réseaux électriques et téléphoniques». Pour ce qui est des autres projets dans la région, leur réalisation se heurte au manque de fonds, indique M. Harajli. En tout état de cause, l’élargissement et l’asphaltage de la route Kfour-Yahchouch semble en bonne voie d’exécution. «J’espère que d’ici trois semaines, au plus tard, tous les obstacles seront levés et que nous achèverons les travaux avant l’été prochain (...)», a déclaré le ministre. De son côté, le député Ziadé a confirmé n’avoir pas obtenu une réponse à sa question concernant la réhabilitation de la route de Kfour. «Pourtant, les expropriations y ont été faites depuis trente ans. De plus, alors que les crédits ont été alloués au ministère des TP en 1993, les travaux n’ont été adjugés qu’en 96 et le projet devait être réalisé il y a six mois», a précisé M. Ziadé qui s’est déclaré disposé à retirer sa question dès lors qu’il constaterait un progrès dans l’exécution.
Le problème est récurrent: de nombreux projets en gestation restent tributaires de crédits qui manquent cruellement au gouvernement. Les travaux demeurent de ce fait en suspens en attendant les fonds qui tardent de plus en plus à venir. C’est essentiellement ce qu’on retient de la tournée effectuée samedi par le ministre des Travaux publics, M. Ali Harajli, dans le Kesrouan....