Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Albright promet de déployer une énergie renouvelée au P.O. (photo)

«L’année 1997 n’a pas été une bonne année pour le processus de paix» au Proche-Orient, a déclaré hier à Paris le secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright, à l’issue d’entretiens avec son homologue français Hubert Védrine. «Nous allons reprendre notre rôle avec une énergie renouvelée parce que je suis convaincue que les Palestiniens et les Israéliens veulent la paix», a-t-elle ajouté. Pour sa part, le ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine a indiqué que «les diplomaties française et américaine sont convergentes et complémentaires au Proche-Orient. Nous dépensons beaucoup d’énergie pour relancer le processus de paix», a-t-il dit. Le chef de la diplomatie française avait pourtant estimé auparavant que l’engagement des Etats-Unis dans le processus de paix au Proche-Orient n’était pas suffisant. «Nous considérons que l’engagement américain envers le processus de paix est indispensable. Mais cet engagement n’est pas suffisant, et nous encourageons les Etats-Unis à persévérer même si M. Netanyahu ne répond pas aux pressions américaines», avait-il déclaré dans une interview au quotidien séoudien Asharq al-Awsat. M. Védrine doit effectuer lundi et mardi une visite officielle en Arabie Séoudite. Il a déclaré que le but de ce voyage était d’engager des «consultations avec les responsables séoudiens sur toutes les questions d’intérêt commun, y compris le processus de paix au Proche-Orient, ou plus précisément, l’asphyxie de ce processus». Le ministre français a souligné que «le rôle de la France est essentiel et primordial au sein de l’Europe pour qu’elle puisse avoir un rôle influent et actif dans le processus de paix». Le chef de la diplomatie française a d’autre part estimé que «si le gouvernement irakien respecte les clauses de l’accord (conclu le 23 février à Bagdad avec le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan), la question du recours à la force ne se posera pas». Il a cependant souligné que des divergences d’interprétation existaient entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne d’une part et les autres Etats membres du Conseil de Sécurité au sujet de la résolution 1154 du Conseil entérinant l’accord. «Sur les quinze membres du Conseil de Sécurité, seuls les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont interprété le texte dans ce sens» (le recours automatique à la force militaire contre l’Irak, si celui-ci ne respectait pas les termes de l’accord). «Les Etats-Unis ne peuvent pas ne pas prendre en compte l’avis des autres Etats membres du Conseil, surtout si cet avis est majoritaire», a-t-il dit.
«L’année 1997 n’a pas été une bonne année pour le processus de paix» au Proche-Orient, a déclaré hier à Paris le secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright, à l’issue d’entretiens avec son homologue français Hubert Védrine. «Nous allons reprendre notre rôle avec une énergie renouvelée parce que je suis convaincue que les Palestiniens et les Israéliens...