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Actualités - CHRONOLOGIE

Le président iranien promet de lutter contre l'affreux phénomène du terrorisme Dini a renoué le fil du dialogue entre l'Europe et l'Iran

Le président iranien Mohammed Khatami a promis de lutter contre «l’affreux phénomène» du terrorisme, au cours d’une visite à Téhéran du ministre italien des Affaires étrangères Lamberto Dini placée sous le signe du rapprochement avec les Européens (VOIR AUSSI PAGE 8). «Je suis sincèrement et honnêtement prêt à coopérer pour combattre cet affreux phénomène sous toutes ses formes», a déclaré M. Khatami hier lors d’un entretien avec le chef de la diplomatie italienne. Cette promesse a été jugée «encourageante» par le porte-parole du département d’Etat U.S. James Rubin. Les accusations de soutien au terrorisme font partie des griefs fréquemment formulés contre Téhéran par les pays occidentaux, en particulier les Etats-Unis et Israël mais aussi certains pays d’Europe. L’Iran a toujours nié soutenir le terrorisme international et fait valoir que la lutte contre «l’occupation israélienne» dans les territoires palestiniens et au Liban-Sud ne devait pas être assimilée à du terrorisme. Le chef de l’Etat iranien a implicitement abordé cette question, en affirmant que le terrorisme trouvait «parfois ses racines dans des comportements injustes envers certaines nations, ce qui force certains à recourir à la violence». Il faut donc «essayer d’éliminer ces racines», a-t-il ajouté. La visite de M. Dini, arrivé samedi soir et qui devait regagner Rome hier soir, a été marquée par la volonté affichée de part et d’autre d’œuvrer à la normalisation des relations entre l’Union européenne et Téhéran. M. Dini est le premier haut responsable européen à se rendre en Iran depuis la décision de l’UE, prise le 23 février, de rétablir les contacts ministériels interrompus depuis six mois. Les Quinze avaient décidé en avril 1997 de restreindre leurs relations avec l’Iran et de rompre le «dialogue critique» établi avec ce pays en 1992, à la suite d’un jugement de la justice allemande mettant en cause l’Etat iranien dans l’assassinat d’opposants kurdes à Berlin en 1992. Le ministre italien a déclaré à plusieurs reprises que les Européens cherchaient désormais à avoir un «dialogue ouvert» avec Téhéran. Il s’est également félicité des «nouvelles orientations» de l’Iran depuis l’élection en mai dernier du président Khatami, élu sur la base d’un programme modéré. Le président iranien, pour sa part, a affirmé que «la tolérance et la compréhension» devraient permettre de «trouver la solution aux problèmes» entre l’UE et l’Iran. L’Italie est le deuxième partenaire commercial européen de l’Iran — après l’Allemagne et avant la France — et Rome entretient traditionnellement de bonnes relations politiques avec la République islamique. Le quotidien conservateur Tehran Times écrivait hier que désormais «les portes de l’Iran sont ouvertes pour les visites des plus hauts responsables européens». Pour le journal de langue anglaise «le temps est à la coopération mutuelle, plus aux critiques réciproques». (AFP - Reuters)
Le président iranien Mohammed Khatami a promis de lutter contre «l’affreux phénomène» du terrorisme, au cours d’une visite à Téhéran du ministre italien des Affaires étrangères Lamberto Dini placée sous le signe du rapprochement avec les Européens (VOIR AUSSI PAGE 8). «Je suis sincèrement et honnêtement prêt à coopérer pour combattre cet affreux phénomène sous...