Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Chamseddine : le gouvernement n'est pas le seul responsable du sous-développement de la Békaa

Le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammad Mehdi Chamseddine, a estimé samedi que le sous-développement de la région de Baalbeck-Hermel et des autres régions «déshéritées» du pays n’était pas de la responsabilité du seul gouvernement actuel, exprimant ainsi un point de vue proche de celui défendu par les responsables du pays. Interrogé par la presse lors d’une visite à Baalbeck, cheikh Chamseddine a déclaré que «les conditions dans lesquelles vit la Békaa ne sont pas imputables à la politique d’un seul gouvernement de même qu’il est impossible de régler définitivement ce problème chronique en peu de temps». «La question est ancienne et la responsabilité en revient à tous les mandats et gouvernements successifs, mais aussi à toutes les forces politiques qui ont participé au pouvoir d’une manière ou d’une autre, que ce soit au niveau parlementaire, administratif ou gouvernemental», a-t-il dit. Il a indiqué qu’il avait décidé d’entamer des concertations avec les responsables et les notables de la région de Baalbeck-Hermel, ainsi qu’avec des économistes afin de dégager des plans de développement en fonction des sommes promises par le gouvernement. «Nous examinons actuellement des formules susceptibles de donner des résultats rapides. Si ces idées finissent par être adoptées par les responsables concernés au gouvernement, elles pourront constituer un bon prélude au long processus» de développement de la région, a ajouté cheikh Chamseddine. Evoquant les promesses du gouvernement dans ce domaine, dont le financement, entre autres projets, fait l’objet depuis plusieurs jours de concertations difficiles menées par le premier ministre Rafic Hariri, le dignitaire chiite a déclaré: «Nous sommes attachés à ces promesses et nous y sommes attentifs. Je ne veux pas prendre une position accusatrice à l’égard du gouvernement et je n’aime pas le faire. L’essentiel est de participer à l’effort. Ce n’est le moment ni de condamner ni d’encenser le gouvernement. Cela ne peut être fait qu’au bout du chemin». «De toutes façons, a poursuivi cheikh Chamseddine, la responsabilité ne peut être concentrée au gouvernement. Elle doit être partagée par les acteurs civils aussi bien que par les politiques». Cheikh Chamseddine a indiqué en outre que dans le cadre de ses rencontres à Baalbeck-Hermel, il avait l’intention de se réunir cette semaine avec les députés Hezbollah de la région. Il a ajouté qu’il comptait désormais se consacrer plus activement au problème de la région, se disant «désolé» de n’avoir pas pu le faire auparavant, en raison de l’actualité chargée des deux dernières semaines.
Le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammad Mehdi Chamseddine, a estimé samedi que le sous-développement de la région de Baalbeck-Hermel et des autres régions «déshéritées» du pays n’était pas de la responsabilité du seul gouvernement actuel, exprimant ainsi un point de vue proche de celui défendu par les responsables du pays. Interrogé par la presse...