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Actualités - CHRONOLOGIE

Ghantous entamera demain ou jeudi l'interrogatoire des 19 prévenus dans l'affaire Toufayli

Le juge d’instruction Georges Ghantous, chargé d’enquêter sur les incidents de Aïn Bourdaï le 30 janvier dernier, commencera demain mercredi, ou au plus tard jeudi, à interroger les 19 personnes arrêtées dans cette affaire. Il s’est longuement entretenu hier avec le procureur général près la Cour de cassation, M. Adnane Addoum, afin de coordonner les informations et discuter du dossier établi par les enquêteurs militaires. M. Addoum avait engagé, samedi, des poursuites contre les 19 personnes arrêtées et contre cheikh Sobhi Toufayli, en fuite dans le jurd de Brital. Le cheikh et ses partisans sont accusés de menacer l’ordre public, de former un gang armé, d’exercer des pressions sur les citoyens, de s’en prendre aux responsables et d’avoir causé la mort de huit personnes dont un officier, un sous-officier et un soldat. S’ils sont reconnus coupables, ils risquent la peine de mort. Après avoir interrogé les personnes arrêtées, M. Ghantous — qui a déjà instruit de nombreuses affaires, dont la double tentative d’assassinat contre le ministre Murr et l’assassinat du premier ministre Rachid Karamé — décidera soit d’émettre des mandats d’arrêt soit de prononcer des non-lieux et de les relâcher. Le sort du cheikh Reste à connaître le sort du cheikh. Dans les milieux chiites, on exclut la possibilité de son arrestation, car ce serait une première dans l’histoire de la communauté chiite et en raison du fait que, toujours selon ces milieux, l’homme détiendrait d’importants secrets, datant de l’époque où le Hezbollah était bien plus belliqueux. Mais si le cheikh continue à errer dans le jurd, cela n’empêchera pas le juge Ghantous d’émettre à son encontre un mandat d’arrêt, puis plus tard, de le déférer devant la Cour de justice pour qu’il soit jugé, s’il le considère coupable. Dans ce cas, la Cour de justice devra le juger par contumace, comme elle l’a déjà fait avec Abou Mahjane (le Palestinien condamné à mort dans le procès de l’assassinat de cheikh Nizar Halabi) ou avec Ghassan Touma, le chef du service de sécurité des F.L. dissoutes. En tout cas, désormais, la procédure judiciaire est entamée et elle est, dit-on, irréversible.
Le juge d’instruction Georges Ghantous, chargé d’enquêter sur les incidents de Aïn Bourdaï le 30 janvier dernier, commencera demain mercredi, ou au plus tard jeudi, à interroger les 19 personnes arrêtées dans cette affaire. Il s’est longuement entretenu hier avec le procureur général près la Cour de cassation, M. Adnane Addoum, afin de coordonner les informations et...