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Actualités - CHRONOLOGIE

La menace d'une grève des enseignants se précise

Les enseignants ont menacé hier encore de se mettre en grève les 24 et 25 février courant s’il n’est pas donné satisfaction à leur principale revendication concernant les indemnités de fin de service. Rappelons que le syndicat réclame notamment que ces indemnités soient calculées sur base de la totalité du salaire. En fait, le problème se situe à l’heure actuelle au niveau du ministère de la Justice qui devait, il y a déjà un mois, transmettre à l’Assemblée nationale le projet de loi relatif à cette question, et approuvé en Conseil des ministres. Le ministre de l’Education, M. Jean Obeid, a d’ailleurs décidé de se réunir aujourd’hui (lundi) avec le ministre de la Justice, M. Bahige Tabbarah, pour hâter la transmission du projet au Parlement. Les sources proches de M. Obeid indiquent que celui-ci reste toujours soucieux d’accorder aux instituteurs leurs droits légitimes sans qu’il ne soit besoin de recourir à la grève. Menace d’escalade Le président du syndicat des enseignants, M. Georges Saadé, s’est montré hier beaucoup moins conciliant à Tripoli. En effet, lors d’une réunion de la branche du syndicat au Nord, il a déclaré: «Nous sommes décidés à observer une grève de 48 heures si nos revendications demeurent insatisfaites. Nous sommes même disposés à recourir à l’escalade, quitte à prévoir des devoirs de vacances pour les élèves». Concernant le projet de loi sur les indemnités de fin de service, M. Saadé a précisé: «En décembre dernier, le gouvernement a approuvé des projets relatifs au corps enseignant, et les a transmis au conseil de la Fonction publique qui, à son tour, les a transmis au ministère de la Justice. Or ils y sont encore», a-t-il dit avant d’ajouter en réponse à une question: «Combien de temps faut-il donc pour soumettre ces projets à l’Assemblée? (...) Jusqu’à présent tous les contacts entrepris n’ont pas abouti. D’où notre décision de maintenir l’ordre de grève». M. Saadé a en outre rappelé que l’indemnisation des instituteurs du secteur public ne coûtera rien, ni au Trésor public, ni aux écoles. Selon lui, il ne sera donc pas nécessaire de majorer les frais de scolarité.
Les enseignants ont menacé hier encore de se mettre en grève les 24 et 25 février courant s’il n’est pas donné satisfaction à leur principale revendication concernant les indemnités de fin de service. Rappelons que le syndicat réclame notamment que ces indemnités soient calculées sur base de la totalité du salaire. En fait, le problème se situe à l’heure actuelle au...