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Actualités - CHRONOLOGIE

Harb questionne Hariri sur la légalité de ses voyages à la manière de Sindbad

M. Boutros Harb, député de Batroun, a adressé hier au gouvernement une question parlementaire dans laquelle il s’interroge sur la légalité des accords conclus par le premier ministre Rafic Hariri lors de ses voyages «sindbadesques» à l’étranger. Les Libanais sont «incapables de deviner où se trouve à tel moment leur premier ministre du fait de la rapidité de ses déplacements d’un pays à l’autre. Avec les responsables de ces pays, il négocie au nom du gouvernement libanais, il signe tout seul des accords et des traités, et ce en l’absence des ministres concernés et notamment du ministre des Affaires étrangères qui est censé représenter lui-même le Liban à l’étranger», constate M. Harb. Rappelant que le pouvoir exécutif est détenu par le Conseil des ministres réuni, M. Harb conteste la régularité des décisions prises «en solo» par M. Hariri. Il invoque notamment l’article 52 de la Constitution, qui accorde au président de la République la prérogative de mener des négociations, de signer des traités internationaux et de les ratifier avec l’accord du chef du gouvernement. «Le premier ministre a-t-il donc confisqué cette prérogative au chef de l’Etat pour que ce soit lui qui mène les pourparlers, conclut les traités et les ratifie avec l’accord du président de la République?», s’interroge le député. «Le premier ministre reconnaît-il l’existence d’une Constitution dont il convient de respecter les dispositions, de lois qu’il ne faut pas violer et d’institutions qu’il est nécessaire de consolider?» demande encore M. Harb.
M. Boutros Harb, député de Batroun, a adressé hier au gouvernement une question parlementaire dans laquelle il s’interroge sur la légalité des accords conclus par le premier ministre Rafic Hariri lors de ses voyages «sindbadesques» à l’étranger. Les Libanais sont «incapables de deviner où se trouve à tel moment leur premier ministre du fait de la rapidité de ses...