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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Abou-Rizk appelle à l'établissement d'une nouvelle politique salariale et fiscale

La Confédération générale des travailleurs du Liban (non reconnue par l’Etat) a réitéré hier son appel à l’élaboration d’une nouvelle politique salariale conforme au coût réel de la vie, à l’approbation du projet sur l’échelle des salaires et à la révision de la politique fiscale. Le bureau du conseil exécutif de la centrale syndicale a tenu, sous la présidence de M. Elias Abou-Rizk, une réunion à l’issue de laquelle il a fait paraître un communiqué comportant les principaux points suivants: 1. Condamnation de la plupart des chapitres du budget, tels qu’établis par le gouvernement, qui prévoient des taxes et impôts que les citoyens sont incapables de supporter. Le rejet de ceux-ci a été illustré par le sit-in massif que les étudiants et les citoyens ont observé devant le Parlement. 2. Après étude de la politique salariale dans les secteurs public et privé, le bureau a relevé les données suivantes: — L’aggravation de la vague de pauvreté confirmée, une fois de plus, par les études officielles et privées, surtout la dernière étude sur la situation des ménages au Liban en 1997, établie par la direction centrale des statistiques et dont les résultats ont été publiés par la presse. Cette étude souligne, en effet, que le revenu de la moitié des Libanais est inférieur au salaire minimum et que le taux de chômage parmi les jeunes est de l’ordre de 28,6% (...). — La persistance des obstacles à l’approbation de l’échelle des salaires sous de nombreux prétextes. Ces obstacles sont assortis de données erronées sur le coût des salaires et leur réajustement supposé dans les prévisions budgétaires (...). Ceci étant, poursuit le communiqué, la C.G.T.L. réitère son appel à: 1. Un réajustement radical des salaires et l’élaboration d’une nouvelle politique salariale en conformité avec le coût réel de la vie, un réajustement des salaires pour les années 1996 et 1997 et l’octroi des 20% au secteur public avec effet rétroactif au 1/1/96. 2. L’approbation dans les plus brefs délais de l’échelle des salaires (...). 3. La révision de la politique fiscale pour la rendre plus équitable (...). 4. La protection de la main-d’œuvre libanaise. Enfin, la centrale syndicale demande à la Caisse nationale de sécurité sociale de relever les indemnités de fin de service et d’améliorer ses prestations.
La Confédération générale des travailleurs du Liban (non reconnue par l’Etat) a réitéré hier son appel à l’élaboration d’une nouvelle politique salariale conforme au coût réel de la vie, à l’approbation du projet sur l’échelle des salaires et à la révision de la politique fiscale. Le bureau du conseil exécutif de la centrale syndicale a tenu, sous la...