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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Il est rentré hier de Bakou Hariri : l'Azerbaidjan , un marché potentiel pour les produits libanais

Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a estimé que l’Azerbaïdjan est un marché potentiel pour les produits libanais après la signature de quatre accords de coopération économique entre les deux pays portant sur la garantie des investissements, la double imposition, les douanes et les transports maritimes et aériens. M. Hariri est rentré hier à Beyrouth, clôturant une visite de deux jours en Azerbaïdjan au cours de laquelle il a rencontré le chef de l’Etat azéri, M. Gheidar Aliev, son premier ministre et le président du Parlement. Avant son départ de Bakou, le chef du gouvernement a été reçu une deuxième fois par M. Aliev avec qui il a examiné les détails des accords conclus entre les deux pays et les mesures qui doivent suivre pour renforcer les relations entre le Liban et l’Azerbaïdjan. Dans une déclaration à la presse après l’entretien, M. Hariri a dit que «les accords bilatéraux profitent aux Libanais qui désirent investir ou qui travaillent en Azerbaïdjan. De plus, a-t-il ajouté, le nombre d’habitants de ce pays est important et il constitue un marché potentiel pour les produits libanais. Il y a aussi le pétrole dont l’extraction va commencer à une grande échelle. Les revenus pétroliers seront considérables les cinq prochaines années. Et il est normal que le Liban soit en tête des pays qui veulent établir des relations étroites avec les Etats jeunes dont l’économie est prometteuse et qui pourraient être d’importants consommateurs de produits libanais». M. Hariri a indiqué que l’ouverture d’une chancellerie libanaise à Bakou est tributaire des moyens financiers disponibles. «La décision d’ouvrir une ambassade a été prise en Conseil des ministres, a-t-il dit. Mais cela dépend des moyens financiers. Il ne fait pas de doute que la présence d’une représentation diplomatique aura des répercussions positives sur l’économie libanaise. Il est indispensable d’ouvrir une ambassade ou au moins de nommer un chargé d’affaires pour renforcer les relations entre les deux pays». Semblable au Liban Le chef du gouvernement a ajouté que les responsables des deux pays vont multiplier les visites réciproques. «Comme vous pouvez le constater, l’Azerbaïdjan est en plein redressement après des années de régime communiste et ce pays est semblable au Liban», a-t-il indiqué. Il a par ailleurs déclaré qu’il avait adressé une invitation au président Aliev à visiter le Liban. Auparavant, M. Hariri s’était entretenu avec le premier ministre azéri avec qui il a passé en revue les relations bilatérales. La discussion a eu lieu en présence de plusieurs membres du gouvernement de l’Azerbaïdjan et des ministres Omar Meskaoui, Fouad Siniora, Yassine Jaber, du secrétaire général de la présidence du Conseil, M. Hicham el-Chaar et du conseiller Daoud Sayegh, membres de la délégation libanaise. Le premier ministre azéri a espéré que la visite de M. Hariri contribuera à «ouvrir une nouvelle page dans les relations entre les deux pays. La signature des quatre accords de coopération est un pas dans cette direction». M. Hariri s’est ensuite rendu au siège du Parlement où il s’est entretenu avec le chef du Législatif et plusieurs députés. Mercredi soir, M. Aliev avait offert un dîner en l’honneur de M. Hariri et de la délégation qui l’accompagne. Dans une allocution de circonstance, le chef de l’Etat azéri a indiqué que la visite de M. Hariri «revêt une importance particulière et nous le remercions beaucoup d’avoir accepté notre invitation à visiter notre pays». Signalons enfin que M. Hariri et les membres de la délégation qui l’accompagne se sont recueillis au cimetière des soldats azéris tombés dans le conflit contre les indépendantistes arméniens de l’enclave du Nagorny-Karabakh.
Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a estimé que l’Azerbaïdjan est un marché potentiel pour les produits libanais après la signature de quatre accords de coopération économique entre les deux pays portant sur la garantie des investissements, la double imposition, les douanes et les transports maritimes et aériens. M. Hariri est rentré hier à Beyrouth, clôturant une...