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Actualités - REPORTAGE

Boueiz : entre le Liban et le Belarus, une complémentarité économique

Le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a souligné hier à Minsk les possibilités de «complémentarité économique» entre le Liban et le Belarus, au premier jour de sa visite officielle dans ce pays, qui a vu en outre la signature d’un accord de coopération pour cinq ans renouvelables entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays. M. Boueiz est arrivé en matinée à Minsk, venant de Saint-Pétersbourg, où il avait achevé une visite officielle de trois jours en Russie. Accompagné de hauts fonctionnaires du palais Bustros, M. Boueiz a eu successivement des entretiens avec son homologue belarusse Ivan Antonovitch, le président du Parlement A. Malofiev à qui il a adressé une invitation à visiter le Liban, et le premier ministre Serguei Ling. Les hommes d’affaires qui font le voyage avec M. Boueiz ont de leur côté rencontré des responsables économiques du pays. Au terme des entretiens avec M. Antonovitch, qui avait déjà visité Beyrouth en octobre dernier, M. Boueiz et le chef de la diplomatie belarusse ont signé un protocole de coopération dans tous les domaines entre les deux ministères pour une durée de cinq ans, renouvelable sur accord des deux parties. Les deux responsables ont tenu par la suite une conférence de presse commune au cours de laquelle M. Antonovitch a indiqué que les discussions ont porté sur l’actualité internationale, notamment sur le Proche-Orient et l’Irak, et souligné que les points de vue des deux parties étaient «proches». Les relations économiques et les moyens de les développer ont également été examinés, a poursuivi le ministre, souhaitant que les pourparlers en cours aboutissent à des accords entre les deux pays. Interrogé sur la volonté de Minsk d’ouvrir une ambassade à Beyrouth, le ministre belarusse a indiqué que cela nécessitait «des préparatifs, des équipements et de l’argent». Il a par ailleurs souligné l’appui «ferme» de son pays à «une solution globale du problème du Proche-Orient». «Nous sommes avec l’application des résolutions du Conseil de Sécurité et contre l’occupation de territoires y compris le Liban-Sud», a-t-il dit, appelant à l’application de la résolution 425 du Conseil de Sécurité. «Un pays de finances» De son côté, M. Boueiz a exprimé le souhait de voir la diplomatie bélarusse jouer un rôle au Proche-Orient et estimé qu’il y avait une possibilité de «complémentarité» économique entre Minsk et Beyrouth. Le ministre a développé cette idée en soulignant que l’économie belarusse était fortement industrialisée, alors que le Liban est «un pays de finances qui a une bonne expérience dans les marchés internationaux». Selon lui, le Liban «peut être un partenaire économique et un grand ami du Belarus». Par ailleurs, M. Boueiz a indiqué qu’il y avait actuellement près de 450 étudiants libanais inscrits dans des universités belarusses. Aujourd’hui samedi, M. Boueiz doit être reçu par le président belarusse Alexandre Loukachenko, avant de regagner Beyrouth en fin de journée. Dimanche, il doit se rendre à Paris où il doit prendre part à la conférence des ministres des Affaires étrangères de la francophonie.
Le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a souligné hier à Minsk les possibilités de «complémentarité économique» entre le Liban et le Belarus, au premier jour de sa visite officielle dans ce pays, qui a vu en outre la signature d’un accord de coopération pour cinq ans renouvelables entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays. M. Boueiz est...