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Actualités - DISCOURS

Poursuite du débat sur le mariage civil

aLa question de la légalisation du mariage civil au Liban, défendue par le chef de l’Etat Elias Hraoui, continue de diviser la classe politique et les milieux religieux libanais. Le mufti de la République, cheikh Rachid Kabbani, a réitéré en termes violents son refus total du mariage civil et de la laïcité, estimant que cela compromettrait «l’entente» au Liban. «Nous ne permettrons pas aux terroristes laïques de planter le microbe du mariage civil et de la laïcité au Liban pour qu’il se répande ensuite dans le monde arabe et islamique», a dit cheikh Kabbani lors d’un prêche. «Nous n’accepterons jamais que les compétences des tribunaux chériés soient transférées à la justice civile», a-t-il ajouté. Moins virulent, l’évêque maronite de Jbeil, Mgr Béchara Rahi, s’est également élevé contre le mariage civil, estimant que cette institution portait «atteinte au caractère sacré du mariage et à Dieu». Pour Mgr Rahi, le mariage civil a été institué en Occident «en raison du fait que tout le monde n’est pas adepte d’une religion, contrairement au Liban et aux pays arabes et islamiques». En revanche, les milieux du ministre des déplacés Walid Joumblatt continuent de réserver un accueil positif à la proposition de M. Hraoui. Lors d’une visite au palais de Moukhtara d’une délégation du village de Bater (Chouf), un dignitaire druze, cheikh Sleiman Ghanem, a renouvelé le soutien de la localité aux positions «nationales» de M. Joumblatt, et en particulier à «la légalisation du statut personnel civil»
aLa question de la légalisation du mariage civil au Liban, défendue par le chef de l’Etat Elias Hraoui, continue de diviser la classe politique et les milieux religieux libanais. Le mufti de la République, cheikh Rachid Kabbani, a réitéré en termes violents son refus total du mariage civil et de la laïcité, estimant que cela compromettrait «l’entente» au Liban. «Nous ne...