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Actualités - CHRONOLOGIE

Khaddam : Rabin avait accepté un retrait total du Golan

Le vice-président syrien Abdel-Halim Khaddam a regretté le fait que le président Bill Clinton soit incapable de relancer les négociations de paix entre Arabes et Israéliens — bien qu’il en ait le souhait —, à cause de «l’hégémonie sioniste» au Congrès. «Le président Clinton souhaite une reprise des négociations sur tous les volets mais entre vouloir quelque chose et pouvoir le faire, il y a une différence», a estimé M. Khaddam dans une interview accordée à la télévision de Dubaï (Emirats arabes unis) diffusée mardi par l’agence SANA. Selon le dirigeant syrien, M. Clinton ne peut pas faire reprendre ces négociations car «les institutions sionistes imposent leur hégémonie sur le Congrès», favorable, selon M. Khaddam, aux thèses pro-israéliennes. «Si nous voulons que le président américain s’active, il faut que les pays arabes exercent des pressions sérieuses sur les Etats-Unis afin que M. Clinton puisse rétablir l’équilibre entre les intérêts israéliens, américains et arabes», a ajouté M. Khaddam. Les négociations entre Israël et la Syrie sont gelées depuis près de deux ans. Toujours selon M. Khaddam, les travaillistes israéliens avaient accepté une proposition américaine de retrait total du Golan, assorti d’arrangements de sécurité. S’exprimant à la télévision de Dubaï (Emirats arabes unis), M. Khaddam a déclaré que l’ancien premier ministre Yitzhak Rabin avait accepté cette proposition à l’issue de près de quatre années de négociations entre Israël et la Syrie. M. Khaddam a ajouté que les contacts de l’Administration américaine avec la Syrie et Israël «ont abouti à l’acceptation par Rabin d’un retrait du plateau Golan, jusqu’aux lignes du 4 juin» 1967. Selon lui, la proposition comportait aussi «des arrangements de sécurité», stipulant que «la sécurité devrait être équilibrée pour les deux parties». «Cela signifie qu’en cas d’accord sur une zone démilitarisée, la présence des troupes de chaque côté de cette zone devrait être égale et équilibrée», a-t-il expliqué. M. Khaddam a ajouté que M. Rabin — assassiné en 1995 — avait demandé un report de l’examen de deux questions en suspens, «les relations (en temps) de paix et le programme d’application de l’accord». «Rabin a été assassiné et Shimon Pérès lui a succédé. L’Administration américaine l’a alors informé des négociations et des engagements de Rabin qu’il a acceptés». Selon M. Khaddam M. Pérès a toutefois demandé d’attendre les élections. «Il a perdu aux élections et Benjamin Netanyahu (l’actuel premier ministre) est arrivé au pouvoir», a ajouté M. Khaddam. (AFP)
Le vice-président syrien Abdel-Halim Khaddam a regretté le fait que le président Bill Clinton soit incapable de relancer les négociations de paix entre Arabes et Israéliens — bien qu’il en ait le souhait —, à cause de «l’hégémonie sioniste» au Congrès. «Le président Clinton souhaite une reprise des négociations sur tous les volets mais entre vouloir quelque chose...