Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

La municipalité de Beyrouth répond à Wakim : pas de gaspillage à la forêt des pins

Répondant à la déclaration du député Najah Wakim faite lors de la séance parlementaire de mercredi au sujet de l’octroi par le gouvernement à la municipalité de Beyrouth de 400 millions de L.L. (260 mille dollars) pour l’entretien de la forêt de pins de Beyrouth, projet dont le coût avait été estimé, selon lui, par les Français à 70 mille dollars, une source responsable au sein du conseil municipal de la ville de Beyrouth, citée hier par l’Agence nationale d’information (ANI), a donné les précisions suivantes: «Le conseil régional de l’Ile-de-France a apporté une aide financière pour la réhabilitation de la forêt de pins de Beyrouth en accord avec le Conseil de Développement et de Reconstruction (CDR). Un concours international a été organisé pour la sélection de la maquette qui a été exécutée. Celle-ci a été choisie par les différents comités formant le jury avec la participation du conseil régional de l’Ile-de-France. L’exécution du projet de réhabilitation s’est faite sur base d’une adjudication et le conseil régional de l’Ile-de-France a supervisé toutes les étapes de l’exécution du projet (organisation du concours, sélection de la maquette, organisation et approbation de l’adjudication) consentie à une société libanaise dont le siège est au Liban. Le coût de l’adjudication et de la supervision des travaux estimés à près de deux milliards de L.L. a été couvert en totalité par l’aide financière aportée par le conseil régional de l’Ile-de-France. L’adjudication consentie porte sur deux volets: il s’agit, d’une part, du reboisement de la forêt des pins conformément à la nouvelle maquette et de l’autre de l’exécution des travaux d’entretien pour une durée définie par le cahier des charges. A l’expiration de la durée du contrat d’entretien, la municipalité de Beyrouth a jugé bon de renouveler le contrat d’entretien la liant à cette société libanaise du fait qu’elle n’a ni les équipements ni la main d’oeuvre nécessaires pour exécuter le contrat. Dans le même prolongement, il convient de signaler que même si la municipalité de Beyrouth le souhaitait, elle aurait été dans l’impossibilité d’assurer la même qualité du service prodigué par cette société pour le même prix proposé par celle-ci». La source responsable a souligné par ailleurs que la prorogation du contrat s’est faite en accord avec toutes les instances concernées par ce dossier. Et d’ajouter: «Le coût du contrat d’entretien pour une durée d’un an était de 400 millions de L.L. conformément au contrat d’adjudication précité. Dernièrement, à l’expiration de la durée du contrat d’entretien initial, la municipalité de Beyrouth l’a renouvelé en l’assortissant de nouvelles conditions financières. Elle a réussi à renégocier à la baisse le coût du contrat. Au lieu de 400 millions de L.L., le coût du contrat a été fixé à 300 millions de L.L. tout en exigeant le respect des conditions et obligations énoncées dans le contrat initial».
Répondant à la déclaration du député Najah Wakim faite lors de la séance parlementaire de mercredi au sujet de l’octroi par le gouvernement à la municipalité de Beyrouth de 400 millions de L.L. (260 mille dollars) pour l’entretien de la forêt de pins de Beyrouth, projet dont le coût avait été estimé, selon lui, par les Français à 70 mille dollars, une source...