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Actualités - CHRONOLOGIE

Le dispositif militaire US fin prêt pour une frappe contre l'Irak (photo)

Le dispositif militaire américain est en place pour une frappe contre l’Irak s’il n’y a pas d’issue pacifique à son conflit avec l’ONU, a affirmé hier un officier supérieur américain. «Nous sommes prêts, nous avons une très importante capacité de combat», a affirmé le contre-amiral John Nathman, commandant du septième groupe aéronaval américain, dans une déclaration à bord du porte-avions USS Nimitz. «Nous sommes à portée de feu» de l’Irak, a-t-il affirmé. Le porte-avions croisait hier dans le nord du Golfe. Il était entré en octobre dans ce passage d’eau, suivi par un autre groupe aéronaval, celui du porte-avions George Washington. «Le Conseil de Sécurité de l’ONU tente de résoudre la crise du désarmement par les moyens pacifiques mais il a besoin de l’appui de l’option militaire, c’est pourquoi nous sommes ici», a ajouté l’officier, qui commande le groupe naval américain numéro 7. Le Nimitz et ses navires d’escorte forment un des deux groupes aéronavals américains qui croisent dans le Golfe depuis novembre. L’officier américain a affirmé que la mission des deux groupes était de forcer l’Irak à se plier aux résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU. A l’instar du porte-avions George Washington, le Nimitz emporte une centaine d’avions qui effectuent une centaine de sorties par jour pour surveiller la zone d’exclusion aérienne créée en 1992 dans le sud de l’Irak, et veiller au respect de l’embargo imposé par l’ONU à ce pays depuis son invasion du Koweit, en août 1990. Le contre-amiral Nathman a indiqué que l’exportation illégale de produits pétroliers irakiens se poursuivait. La marine américaine a arraisonné dans le Golfe quatre navires qui en faisait la contrebande, rien que dans les deux dernières semaines, a-t-il ajouté. Une activité frénétique régnait à bord du Nimitz, les catapultages se succédant toutes les minutes au milieu du vacarme infernal des réacteurs, alors que des avions en formation de combat tournoyaient au-dessus du navire en attendant leur tour pour apponter. Sondage défavorable A noter que selon un sondage CNN/USA Today, publié hier, 64% des Américains sont opposés à un usage unilatéral de la force contre l’Irak, 29% sont d’avis contraire, selon l’enquête. Dans le cas où d’autres pays se joindraient aux Etats-Unis, ils ne sont plus que 47% (contre 46%) à être opposés à un usage de la force contre l’Irak. Par ailleurs 60% des Américains approuvent l’action du président Bill Clinton, en dépit de l’affaire Paula Jones, contre 30% qui émettent un avis négatif, selon le même sondage. Si 58% des Américains pensent qu’il s’est bien passé «un incident» en 1991 entre Bill Clinton et Paula Jones, une ex-employée qui accuse l’ancien gouverneur de l’Arkansas de harcèlement sexuel, ils sont en revanche une majorité, 53% contre 29%, à penser que cet incident n’est pas du harcèlement sexuel. (AFP)
Le dispositif militaire américain est en place pour une frappe contre l’Irak s’il n’y a pas d’issue pacifique à son conflit avec l’ONU, a affirmé hier un officier supérieur américain. «Nous sommes prêts, nous avons une très importante capacité de combat», a affirmé le contre-amiral John Nathman, commandant du septième groupe aéronaval américain, dans une...