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Actualités - CHRONOLOGIE

Il a reçu , à Paris, le soutien de Chirac, Pérès de la B.M. Arafat renouvelle son engagement en faveur de la paix (photos)

Le chef de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat a démenti hier à Paris avoir brandi la menace d’un nouveau soulèvement populaire dans les territoires palestiniens en l’absence de progrès, et renouvelé son engagement en faveur de la paix. Auparavant, M. Arafat a été reçu par le président français Jacques Chirac qui a affirmé que son pays et l’Union européenne voulaient s’associer aux «efforts extrêmement importants» déployés par le président américain Bill Clinton pour relancer le processus de paix. Yasser Arafat, de son côté, a affirmé sa «grande confiance» dans le président américain qu’il doit rencontrer demain à Washington et a espéré qu’il saurait «remettre le processus de paix sur les rails». M. Arafat a toutefois mis en garde contre la poursuite du blocage du processus de paix, estimant que le non-respect des accords signés précipitera «toute la région dans une situation de chaos». Il répondait ainsi à la condamnation par le président américain Bill Clinton de ses propos. Le dirigeant palestinien avait évoqué dimanche une nouvelle «Intifada» si le processus de paix restait enlisé. Lors de son escale à Paris en route pour Washington, M. Arafat a reçu le soutien des responsables français, du président de la Banque mondiale James Wolfensohn et de son ancien partenaire pour la paix Shimon Pérès qui lui a rendu hommage. Soulignant qu’il n’y avait «pas d’alternative» aux accords palestino-israéliens signés en 1993, M. Pérès s’est dit convaincu que M. Yasser Arafat était «très impliqué dans la construction de la paix». L’ancien premier ministre israélien a également indiqué que le parti travailliste «tentait d’obtenir un changement de gouvernement» en Israël. Ces déclarations ont été faites à l’issue de la signature à la Banque mondiale d’un accord sur la création d’un Fonds d’investissement privé pour Gaza et la Cisjordanie afin de soutenir leur économie défaillante. Ce fonds (baptisé Peace technology fund), doté d’un capital initial de 100 millions de dollars, est un partenariat israélo-palestinien, auquel est associée la SFI, l’organe de la Banque mondiale soutenant le secteur privé. «Nous sommes très fiers d’être associés à ce fonds, qui est le premier du genre à promouvoir des opportunités d’investissement comprenant à la fois les milieux d’affaires palestiniens et israéliens», a déclaré M. Wolfensohn. «C’est un accord unique, il est l’expression du profond engagement des investisseurs dans la paix», a-t-il ajouté, précisant que des hommes d’affaires «allemands, japonais et français sont venus nous voir pour ce projet». «Dix-sept sociétés et toutes les banques israéliennes sont dans cette affaire», a encore dit M. Wolfensohn, venu spécialement à Paris pour cette occasion. Evoquant la crise sur les marchés asiatiques, M. Wolfensohn a dit en souriant qu’avec les investissements se déplaçant vers le Proche-Orient, on pourrait voir l’émergence d’une «nouvelle Asie» dans cette région du monde. Le fonds, dont un des objectifs est d’injecter des capitaux dans un certain nombre d’entreprises palestiniennes à Gaza et en Cisjordanie, est soutenu par le Centre Pérès pour la paix, une fondation à but non lucratif créée par Shimon Pérès. (AFP)
Le chef de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat a démenti hier à Paris avoir brandi la menace d’un nouveau soulèvement populaire dans les territoires palestiniens en l’absence de progrès, et renouvelé son engagement en faveur de la paix. Auparavant, M. Arafat a été reçu par le président français Jacques Chirac qui a affirmé que son pays et l’Union européenne...