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Actualités - INTERVIEWS

Kh. Hraoui souligne la nécessité de rationaliser les dépenses de l'Etat

Pour le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, M. Khalil Hraoui, les coupes effectuées dans le projet de budget 1998 doivent permettre de ramener le déficit budgétaire à 37%, seuil que le gouvernement espère atteindre cette année. Le député a toutefois jugé que le projet de budget, tel qu’il a été présenté par le gouvernement à la Chambre, ne permettait pas d’atteindre cet objectif et a souligné la nécessité de rationaliser les dépenses. Dans une interview radiodiffusée hier, le député a fait remarquer que «c’est la première fois» qu’un budget proposé par le gouvernement est réduit à la Chambre, après avoir souligné qu’il n’était pas d’accord dès le début avec la formule présentée par l’Exécutif. «Nous avions patienté avant de commencer l’examen du projet de budget en octobre dernier parce que nous avions des remarques à formuler au sujet du texte. Nous voulions aussi savoir s’il permettait de ramener le déficit budgétaire à 37%», a-t-il déclaré, laissant entendre que les dépenses proposées ne correspondaient pas à la politique d’austérité que l’Exécutif affirme vouloir suivre. Rappelons que le Parlement doit, à partir de mardi, commencer à étudier le projet de budget 1998. La commission des Finances avait effectué des coupes de 80 milliards de livres dans le budget général et de 90 milliards dans le budget du ministère des P. et T. Mais, de manière générale, chaque ministère a vu son budget réduit dans une proportion allant de 15 à 20%. Les coupes effectuées concernent les frais de fonctionnement. Selon M. Hraoui, le ministère des Finances doit pouvoir réduire l’an prochain les dépenses de fonctionnement. Le député de Zahlé a en outre souligné l’importance de la mise en œuvre du plan de redressement, établi il y a environ deux mois par les trois pôles du Pouvoir. Il s’agit, rappelle-t-on, d’un ambitieux programme de réforme fiscale, financière et administrative, qui prévoit, entre autres, la réduction du nombre de fonctionnaires, la dynamisation du rôle des organes de contrôle, la révision du système d’octroi des indemnités de tous genres et la réforme du système fiscal. En attendant l’application de ce plan, «il faut que le gouvernement prenne des mesures qui feront sentir aux responsables administratifs et politiques que les deniers publics ne sont pas inépuisables et doivent être respectés», a déclaré M. Hraoui estimant que le programme susmentionné pave la voie à une amélioration des finances publiques. Dans le même cadre, il a mis l’accent sur l’importance d’une amélioration de la perception des taxes et des impôts dans la mesure où une telle démarche assurera d’importantes recettes au Trésor.
Pour le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, M. Khalil Hraoui, les coupes effectuées dans le projet de budget 1998 doivent permettre de ramener le déficit budgétaire à 37%, seuil que le gouvernement espère atteindre cette année. Le député a toutefois jugé que le projet de budget, tel qu’il a été présenté par le gouvernement à la Chambre,...