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Actualités - CHRONOLOGIE

Chareh souligne que la Syrie ne s'oppose pas à un retrait inconditionnel d'Israël

Répondant, mais sans les nommer, aux dirigeants israéliens qui avaient déclaré dernièrement que la Syrie empêchait le Liban d’accepter de déployer son armée au Liban-Sud en cas de retrait israélien, M. Farouk el-Chareh a souligné que son pays ne s’opposait pas à un retrait inconditionnel de l’Etat hébreu du Liban-Sud. «Que Benjamin Netanyahu sorte du Liban sans conditions, conformément à la résolution 425 du Conseil de Sécurité», a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères. «Nous, les Syriens, en serions très heureux. Le peuple libanais aussi», a affirmé M. Chareh au Parlement syrien en réponse à des questions posées par des parlementaires syriens. Le «Hezbollah sera le plus heureux car il aura pu ainsi, grâce à la résistance, faire sortir les Israéliens du Liban-Sud sans négociations et sans arrangements de sécurité», a poursuivi M. Chareh. Pour se retirer, Israël pose «de nombreuses conditions», a ajouté M. Chareh. Israël a fait état, début janvier, de son acceptation de la résolution 425 de l’ONU, mais en l’assortissant de conditions qu’elle ne comporte pas et qui la vident de son contenu. Damas et Beyrouth y ont vu une «manœuvre» pour séparer les volets syrien et libanais dans les négociations de paix avec Israël. Selon le ministre syrien, M. Netanyahu a inventé la formule «Liban d’abord» pour «montrer qu’il a une initiative de paix à proposer, que le Liban est sous l’hégémonie syrienne et qu’Israël n’a aucune convoitise au Liban». «Il s’agit là d’une ruse sans précédent», a affirmé M. Chareh. Par ailleurs, la presse officielle syrienne a insisté samedi sur la nécessité d’une cohésion des volets syrien et libanais, au lendemain de la réunion à Damas entre les présidents syrien et libanais Hafez el-Assad et Elias Hraoui. «L’unité des deux volets est solide et robuste et personne ne pourra y porter atteinte ou la mettre en doute, car elle renforce le Liban et la Syrie dans leur quête pour récupérer leurs terres occupées et parvenir à une paix juste et durable dans la région», écrit le quotidien gouvernemental «Techrine». «L’unité des deux volets syrien et libanais est plus forte que les manœuvres israéliennes et la politique de Netanyahu hostile à la paix», a ajouté «Techrine».
Répondant, mais sans les nommer, aux dirigeants israéliens qui avaient déclaré dernièrement que la Syrie empêchait le Liban d’accepter de déployer son armée au Liban-Sud en cas de retrait israélien, M. Farouk el-Chareh a souligné que son pays ne s’opposait pas à un retrait inconditionnel de l’Etat hébreu du Liban-Sud. «Que Benjamin Netanyahu sorte du Liban sans...