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Actualités - CHRONOLOGIE

Le comité de surveillance du cessez-le-feu se contente d'énoncer les plaintes

Le Comité de surveillance du cessez-le-feu s’est contenté hier d’énoncer les cinq plaintes libanaises et israéliennes dont il était saisi sans se prononcer sur les responsabilités. Réuni depuis lundi au quartier-général de l’ONU à Naqoura, le comité (Etats-Unis, France, Liban, Syrie et Israël) a publié à l’issue de sa réunion, la première de l’année, un communiqué dans lequel il «constate» les plaintes présentées par le Liban et Israël. Le comité a d’abord pris acte du bombardement de Majdel Zoun les 25 décembre et 8 janvier et des dégâts qu’il a à chaque fois provoqués. Selon le communiqué, la délégation israélienne a considéré que ses soldats se «défendaient contre des attaques menées à partir ou proches de zones résidentielles» et que le pilonnage de Majdel Zoun «ne peut pas être considéré comme étant une violation des arrangements du 26 avril dans la mesure où il s’agit d’une riposte et d’une attaque de sources de tirs». Ce à quoi la délégation libanaise a répondu en soulignant que les attaques contre les positions israéliennes sont «légitimes», précisant qu’elles ont été lancées à partir de secteurs qui ne sont pas habités. La délégation libanaise a ajouté qu’en tout état de cause, une riposte ne justifie pas le bombardement de zones résidentielles. Les deux délégations devaient développer la même argumentation concernant les obus lancés par des résistants à partir de Majdel Selm, le 5 et le 8 janvier, contre des positions israéliennes. Le comité a ensuite pris acte de la plainte israélienne concernant la chute d’un obus dont les éclats avaient atteint le 8 janvier la colonie de Zariit, au nord d’Israël. La délégation libanaise a souligné qu’elle n’a pas de données confirmant ce bombardement, ajoutant que les informations présentées au comité ne sont pas suffisantes pour justifier qu’une plainte lui soit présentée. Le comité a appelé une nouvelle fois les belligérants à «se comporter avec vigilance et à prendre toutes les mesures susceptibles d’épargner les civils au cours de leurs opérations militaires conformément aux accords» d’avril 1996.
Le Comité de surveillance du cessez-le-feu s’est contenté hier d’énoncer les cinq plaintes libanaises et israéliennes dont il était saisi sans se prononcer sur les responsabilités. Réuni depuis lundi au quartier-général de l’ONU à Naqoura, le comité (Etats-Unis, France, Liban, Syrie et Israël) a publié à l’issue de sa réunion, la première de l’année, un...