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Actualités - CHRONOLOGIE

Netanyahu rejette les menaces palestiniennes d'une reprise de la violence

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté dimanche des déclarations palestiniennes qu’il a estimé être des menaces d’une reprise de la violence, a-t-on appris de source officielle. «Les menaces d’un recours à la violence et d’une reprise de l’Intifada n’auront aucun effet sur nous», a dit M. Netanyahu lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement à Jérusalem. Le Cabinet palestinien avait accusé samedi Israël de «pousser à l’explosion» en poursuivant sa politique de colonisation et «d’exacerber une situation très tendue» en différant sa décision sur un retrait militaire de Cisjordanie. M. Netanyahu a affirmé que de telles mises en garde ne «contribuaient pas à la paix» et promis qu’Israël n’infléchirait pas sa position «sous la menace d’un recours à la violence». Le gouvernement s’est réuni à l’issue d’une navette de quatre jours de l’émissaire spécial américain pour le Proche-Orient Dennis Ross, qui s’est achevée sans perspective de déblocage du processus de paix (VOIR AUSSI P. 7). La réunion a porté sur les exigences israéliennes concernant le «non-respect des accords» par les Palestiniens. Le secrétaire du Cabinet, Danny Naveh, a soumis dimanche à l’approbation des ministres un dossier faisant, selon lui, le point sur «les engagements palestiniens non respectés». Les reproches israéliens portent sur quatre sujets principaux: «l’abrogation complète de la charte de l’OLP, la lutte contre le terrorisme, les effectifs de la police palestinienne et les restrictions imposées aux activités de l’Autorité palestinienne». Selon Israël, la charte de l’OLP qui visait à la destruction de l’Etat d’Israël n’a pas été complètement annulée en 1996, et les effectifs policiers palestiniens dépassent largement ceux agréés par les deux parties. En outre, l’Autorité palestinienne présidée par Yasser Arafat est accusée par Israël de ne pas faire tout son possible pour «lutter contre le terrorisme et empêcher des violences». Enfin, il lui est reproché d’outrepasser ses prérogatives notamment en opérant à Jérusalem-Est, annexé par Israël. Le gouvernement doit se réunir une nouvelle fois en cours de semaine, vraisemblablement mardi, pour formuler ce document destiné à être présenté le 20 janvier par M. Netanyahu au président américain Bill Clinton, a indiqué la présidence du Conseil. M. Netanyahu répète à l’envi qu’Israël respectera ses propres engagements, sur un redéploiement militaire limité en Cisjordanie, uniquement sous condition de réciprocité de la part des Palestiniens. Ce redéploiement, dont l’ampleur n’a pas été fixée, ne s’opérerait que dans cinq mois au plus tôt. La réunion du Cabinet s’est tenue dimanche alors qu’une alerte aux attentats était déclenchée dans tout le pays, à la suite d’informations sur une action spectaculaire projetée dans une grande ville par les intégristes palestiniens.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté dimanche des déclarations palestiniennes qu’il a estimé être des menaces d’une reprise de la violence, a-t-on appris de source officielle. «Les menaces d’un recours à la violence et d’une reprise de l’Intifada n’auront aucun effet sur nous», a dit M. Netanyahu lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement...