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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

La Délégation du Cappelé à un avenir prospère (Photo)

Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a reçu hier la délégation officielle américaine qui regroupe le congressman Bob Graham et le président de la commission des renseignements du Congress Porter Goss. Prenant la parole à l’issue de l’entretien qui s’est prolongé une heure et quart, M. Graham a qualifié la réunion de «très utile et importante». «Le chef du gouvernement nous a mis au courant de la situation au Liban sur les plans politique et économique ainsi. Il nous a parlé des relations du Liban avec le monde et particulièrement avec les USA», a-t-il ajouté. Et de poursuivre: «Nous avons été impressionnés par la politique sage que suit le président Hariri en vue de consolider l’unité du Liban, d’asseoir la démocratie et de promouvoir la reconstruction. Je suis convaincu que l’avenir du Liban sera prospère et c’est ce que souhaitent d’ailleurs les Américains dans le cœur desquels le Liban occupe une place de choix». Prenant à son tour la parole, M. Goss a estimé que «le processus de paix est appelé à progresser et de façon plus rapide». La délégation US devait ensuite rendre visite au commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, à Yarzé. Hinchi critique la politique américaine Une autre délégation américaine a rendu visite hier au ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz. La délégation a tenu une conférence de presse à l’hôtel Bristol. «Il est essentiel que le monde puisse continuer à recevoir des messages positifs de la part du Liban en faveur de la démocratie, telles que les élections municipales, dont l’organisation constitue un indice important d’une volonté démocratique», a notamment déclaré hier, le sénateur Maurice Hinchi, représentant de l’Etat de New York et membre de cette délégation américaine, qui a quitté hier Beyrouth pour Damas, à l’issue d’une visite de plusieurs jours au Liban. Cette déclaration le sénateur américain l’a faite lors de la conférence de presse que les membres de la délégation ont tenue conjointement hier à l’hôtel Bristol à l’issue de leurs rencontres avec successivement le patriarche maronite, le cardinal Mgr Nasrallah Sfeir, le président du Conseil supérieur chiite, l’imam cheikh Mohammad Mehdi Chamseddine, et le député Nassib Lahoud. Le sénateur de New York, pour la première fois au Liban, a constaté que «ce pays est bien gouverné», «sûr» et «menant sa bataille de reconstruction par ses propres moyens». Il a ajouté: «Mais cela n’empêche pas que beaucoup de choses restent encore à réaliser , car les séquelles de la guerre restent assez visibles malgré tout l’effort déployé». Le sénateur a en outre insisté sur l’effort que le Liban doit déployer en matière de «reconstruction de la démocratie». «Je sais que ce pays est un pays de culture, d’éducation et de pluralisme, il en a toujours été ainsi tout au long de son histoire. Ces valeurs, que la guerre a essayé d’effacer, reprennent petit à petit leur place dans la vie politique du pays et les élections municipales constituent le meilleur exemple de cette reprise démocratique», a affirmé le sénateur américain. M. Hinchi s’est par ailleurs montré critique vis-à-vis de la politique de son pays «qui fait tout pour que les résolutions du Conseil de Sécurité soient appliquées au Golfe et ne fait rien pour qu’elles le soient ailleurs». Il a affirmé que «l’Administration Clinton est la première à s’être déclarée en faveur de l’application de la résolution 425» et a révélé s’être réuni ainsi que plusieurs de ses collègues congressistes avec le conseiller à la sécurité de la «Maison-Blanche» «pour envisager avec lui certaines mesures en faveur du Liban». Le président de l’Institut arabo-américain, M. James Zoghbi, a pris la parole avant le sénateur Hinchi pour notamment affirmer que «cette visite constitue une tête de pont entre les Etats-Unis d’un côté et la Syrie et le Liban de l’autre», que «le groupe qu’il représente est capable de dynamiser les relations entre son pays et le nôtre», «d’autant plus que les Etats-Unis sont tout à fait conscients de l’importance stratégique de cette région où ils cherchent à faire installer la paix». M. Zoghbi a affirmé que «l’ensemble des responsables libanais qu’il a rencontrés ont été unanimes pour ne demander qu’une aide politique qui permette au Liban de recouvrer sa souveraineté et lui assurer une stabilité politique essentielle pour son développement». Le sénateur d’origine libanaise Nick Rahal a, quant à lui, révélé s’être entretenu avec les responsables américains chargés des transports pour leur affirmer que «l’aéroport de Beyrouth est redevenu sûr, surtout depuis 6 mois». Le député Baker, membre de la délégation, a pour sa part indiqué qu’«il ne faut pas s’attendre à la moindre percée sur le front des pourparlers israélo-libanais car ce dossier reste lié aux autres fronts». «Ceci fait que la paix dans la région doit être perçue comme un tout et en ce sens-là, je suis optimiste» a-t-il ajouté. A l’issue de cette conférence de presse, la délégation s’est rendue au ministère des Affaires étrangères, clôturant son périple libanais par une rencontre avec le ministre Farès Boueiz. Dans l’après-midi, la délégation a quitté Beyrouth pour Damas.
Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a reçu hier la délégation officielle américaine qui regroupe le congressman Bob Graham et le président de la commission des renseignements du Congress Porter Goss. Prenant la parole à l’issue de l’entretien qui s’est prolongé une heure et quart, M. Graham a qualifié la réunion de «très utile et importante». «Le chef du...