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Actualités - CHRONOLOGIE

Casino-fantôme

On pouvait entendre hier tomber une aiguille dans les salles de jeux du Casino du Liban. Pour la deuxième soirée consécutive, un triste silence régnait dans les immenses salles qui restent habituellement animées jusqu’aux premières lueurs de l’aube. Les employés ont refusé de regagner la salle de la roulette et des autres jeux de hasard, alors que ceux qui sont responsables des machines à sous ont mis un terme au mouvement de grève lancé mardi. Il s’agit de la première grève depuis la réouverture du casino en décembre 1996. Les employés protestent contre le fait que la direction du casino ne leur a pas versé un bonus représentant 100% du salaire annuel conformément à un accord verbal conclu avec le syndicat. Dans une déclaration de presse, le président du syndicat, M. Joseph Abou Maachar, a déclaré que l’administration a accepté de payer «seulement 80%». M. Abou Maachar a ajouté que le syndicat réclame aussi l’ouverture d’un espace-repos pour les employés et l’augmentation des salaires de certains «qui touchent à peine 600.000 livres par mois». Le directeur du personnel, M. Hekmat Hajj, a de son côté assuré qu’il n y a pas de salaires de 600.000 livres au Casino du Liban, affirmant qu’il était disposé à rendre publics les bordereaux. Il a ajouté que l’administration ne cédera pas sous la pression.
On pouvait entendre hier tomber une aiguille dans les salles de jeux du Casino du Liban. Pour la deuxième soirée consécutive, un triste silence régnait dans les immenses salles qui restent habituellement animées jusqu’aux premières lueurs de l’aube. Les employés ont refusé de regagner la salle de la roulette et des autres jeux de hasard, alors que ceux qui sont responsables...